GITEGA – Réhabilitation du marché de Kabasazi

La position de Gitega, au centre du réseau de transport national et international du pays favorise l’accueil d’échanges commerciaux entre les différentes régions. Spécialisé dans le commerce de produits alimentaires, le marché de Kabasaki, d’origine spontanée, posait des problèmes de précarité, de sécurité et d’hygiène importants. Sa réhabilitation vise l’assainissement du site, la construction de halles, l’éclairage par panneaux solaires, mais également un accompagnement des services municipaux pour la gestion, la tarification et le recouvrement.

 

Problématique et contexte

La ville de Gitega, chef lieu de la Province homonyme, est la seconde plus grande ville du Burundi après la capitale. Elle compte environ 100 000 habitants.

Au centre du réseau de transport national et international du pays, la position de la ville favorise l’accueil d’échanges commerciaux entre les différentes régions. Le commerce est l’une des activités principales de la population. Les activités commerciales sont concentrées sur la partie centrale de la ville, mieux structurée en termes de voirie et d’équipements.

Le marché de Kabasazi fait partie de l’ensemble « Marché central » de Gitega. Il fonctionne cependant dans un îlot autonome et est spécialisé dans le commerce de produits alimentaires, dont les fruits et les légumes. Son aménagement avant rénovation est d’origine spontanée et l’état physique général est non seulement précaire, mais pose également des problèmes de sécurité et d’hygiène.

 

Réalisations

- Réhabilitation du marché de Kabasazi : mettre hors d’eau la plateforme commerciale, construire deux halles commerciales
- Amélioration de l’accès des piétons, usagers du marché  : créer des trottoirs, améliorer le drainage existant autour de l’îlot
- Amélioration des conditions d’hygiène : construction de nouvelles latrines
- Amélioration de la sécurité de la zone  : éclairage, par panneaux solaires, des entrées et des allées du marché
- Appui technique à la commune pour en renforcer les capacités d’exercice de la maîtrise d’ouvrage  : appui méthodologique dans la sélection des bénéficiaires, de la tarification et du recouvrement, du mode de gestion du marché durable et conforme aux attentes de la population, etc.

 

Mise en œuvre et financement

Mise en œuvre : 2017 – 2019
Coût total du projet : 340 000€
Financement 
AIMF : 265 000€
Gitega : 60 000€
Agence de l’eau Rhin-Meuse : 15 000€

Libreville – Construction d’un centre de santé dans le 5ème arrondissement

Libreville, capitale du Gabon, connaît une forte croissance démographique et des besoins croissants d’accès aux soins. Pour y faire face, la ville et l’AIMF s’associent pour construire le 3e centre municipal de santé situé dans le 5e arrondissement de la ville, l’un des plus populaires. Il permettra de développer, en particulier auprès des femmes et des enfants, l’accès à des soins adaptés et de proximité.

 

Problématique et contexte

La Commune de Libreville, capitale du Gabon, abrite un peu plus de 67 % de la population totale du pays. La forte croissance démographique n’a pas été accompagnée d’un rythme équivalent de constructions d’équipements municipaux, notamment en matière de santé publique. Cet état de fait pose de nombreux défis aux gestionnaires de la ville confrontés à une très forte sollicitation des services urbains de base et les populations de certaines zones sont obligées de parcourir de longues distances pour accéder aux soins.

Afin de pallier ces insuffisances, l’AIMF et la Mairie de Libreville ont conclu en 2002 une convention pour la construction d’un centre de santé dans le 1er arrondissement, centre toujours opérationnel aujourd’hui ; une seconde unité de soins a été aménagée par la commune sur fonds propres dans le 2e arrondissement. Cependant la demande demeure très forte, en particulier dans la périphérie sud-est de la ville.

En 2016, la municipalité de Libreville et l’AIMF s’engagent pour la construction d’un centre de santé de proximité dans le 5e arrondissement, zone fortement peuplée et habitée majoritairement par des populations défavorisées.

 

Réalisations 

Construction et mise en service d’un centre qui abritera à terme plusieurs services :
- Soins de santé infantile
- Soins de santé maternelle
- Médecine générale
- Préventions en matière de santé urbaine
- Gynécologie
- Pédiatrie
- Odontologie
- Vaccination

Ce projet permettra un accès plus facile des populations aux structures de soins, et améliorera l’offre et la couverture médicale locale.

Mise en œuvre et financement

Mise en œuvre : 2016-2017 (10 mois)
Coût total du projet  : 405 000€
Financement
Ville de Libreville : 202 500€
AIMF : 202 500€

Renforcement et mise en valeur des synergies entre l’ESS et les autorités locales au Cameroun

L’Economie Sociale et Solidaire est un apport considérable pour un développement local durable et inclusif. Afin d’améliorer la mise en synergie entre autorités locales et acteurs de l’ESS au Cameroun, où ce secteur est particulièrement dynamique, l’AIMF appuie le programme « Innovation sociale et décentralisation », mis en place avec l’appui technique du Groupe SOS (Pôle Solidarité Internationale).

 

« En utilisant la performance économique pour combler les besoins sociaux et/ou environnementaux, les structures de l’ESS apportent des réponses inédites à la fois à la limitation des ressources publiques et aux défis grandissants de nos territoires. (…) Ainsi, nous souhaitons nous engager à notre échelle afin de faciliter la mise à disposition du formidable outil qu’est l’ESS et engager nos communautés sur la voie de l’innovation sociale ». »

 

Extrait de la Déclaration d’intérêt des Maires du Cameroun pour le développement de l’ESS sur leurs territoires.

 

Objectif

L’objectif du programme Innovation sociale et décentralisation est de renforcer les synergies entre acteurs de l’ESS et autorités locales en mobilisant ces dernières autour de cet enjeu. Il s’agit de donc permettre aux maires et aux secrétaires généraux des communes camerounaises d’appréhender le potentiel de l’ESS afin de le promouvoir au sein de leurs collectivités, et de collaborer efficacement avec les acteurs de l’ESS.

 

Activités réalisées

Mobilisation politique
Le programme appuie la mise en place et le développement du Réseau des Maires du Cameroun pour l’ESS (REMCESS). Lancé en Septembre 2016, il compte en janvier 2017 65 membres, engagés autour d’une Déclaration d’Intérêt des Maires pour l’ESS. Le REMCESS assure la promotion de cet engagement à l’échelle nationale et internationale. Il a ainsi participé à l’automne 2016 au Sommet International des Coopératives à Québec et au Forum Mondial de l’ESS à Montréal. 
Autre moment fort, la Première Rencontre des Territoires pour l’ESS s’est tenue à Yaoundé les 25 et 26 Janvier 2017. Elle a permis de communiquer sur l’ESS dans les Collectivités, de favoriser les synergies entre acteurs et de promouvoir les actions concertées.

Sensibilisation et formation
Le programme a permis la sensibilisation à l’ESS de 220 communes sur 360 dont 113 Maires et 38 délégués départementaux et régionaux du Ministère des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat à travers 15 ateliers de formation dans les 10 régions du Cameroun organisés de juillet à décembre 2016.

Appui à des projets pilotes
3 projets d’Economie Sociale et Solidaire ont été identifiés sur appel à projets et seront incubés en 2017 dans 3 régions du Cameroun.

Plaidoyer et capitalisation
Parallèlement, un plaidoyer est conduit auprès des Ministères, des programmes de développement, du Sénat, de l’Assemblée Nationale et des représentants des Collectivités Territoriales Décentralisées en faveur d’une co-construction de l’ESS et de l’adoption d’une Loi-Cadre pour l’ESS au Cameroun. 
Afin d’asseoir ces démarches seront réalisés une étude juridique, un état des lieux et un guide de capitalisation des bonnes pratiques en termes d’ESS au Cameroun.

 

Budget et mise en œuvre

Mise en œuvre : Janvier 2016 – Janvier 2018
Coût total du projet : 221 615 €
Partenaires opérationnels
PFAC (Partenariat France et Afrique pour le co-développement)
PNDP (Programme National de Développement Participatif), Communes et Villes Unies du Cameroun, MINPMEESA, Groupe SOS

Appui à l’autonomisation des femmes / Associations des Femmes pour l’Épargne et le Crédit (AFEC)

Afin de soutenir la création et le développement des activités par les femmes, la municipalité d’arrondissement de Garoua 2 développe une démarche originale qui s’appuie sur la création d’Associations de Femmes pour l’Epargne et le Crédit. Au-delà de la dynamisation de l’économie locale, ce programme permet de renforcer la citoyenneté et d’aborder avec les femmes des enjeux socio-culturels.

Une démarche participative et une volonté forte de l’exécutif local


Ce projet est né d’un vaste processus participatif conduit par la Commune de Garoua (IIe arrondissement) et de la volonté de l’autorité locale de soutenir l’autonomisation des femmes et leur contribution au développement économique local.


En 2015, au terme d’une campagne de sensibilisation d’une durée de trois mois, menée par les conseillers municipaux et le service social de la commune auprès de la population féminine, mais aussi des autorités traditionnelles, religieuses, des leaders d’opinion, sur les potentialités socio-économiques de la femme, certaines difficultés ont été relevées pour le lancement d’un processus d’envergure, notamment :

  • Des difficultés relatives à l’adhésion des hommes, car certains d’entre eux craignent de perdre leur autorité (titre de chef de famille) si leurs femmes sont économiquement autonomes.
  • Du coté des femmes, certaines d’entre elles éprouvent une certaine réticence à se prendre en charge en tant qu’acteur du développement.

Pour pallier aux inquiétudes liées à ces problèmes constatés, la Mairie et son maitre d’œuvre, association locale de développement communautaire, ont mis en œuvre des groupes de réflexion sur l’importance de l’éducation pour tous, et notamment les femmes, pour le développement.


A l’issue de cette campagne, les premières associations d’épargne et de crédit ont été créées. Après un an de travail 60 AFEC avait déjà pu être créées et étaient opérationnelles, en montrant tout l’engouement des femmes pour participer au processus et le potentiel de cette démarche.

Une priorisation des enjeux locaux et la construction d’un partenariat avec l’AIMF

Le Maire, convaincu de l’urgence de faire face aux enjeux d’autonomisation des femmes comme clés d’un meilleur développement humain et de développement local, a soumis cette thématique de travail à l’AIMF pour appui et cofinancement.

 

Le projet soutenu par la Mairie et l’AIMF a été structuré selon deux phases dont la première s’est réalisée entre 2016 et 2017. Lors de la Phase 1, l’objectif de créer les premières 100 AFEC a été atteint. Ces structures étaient déjà fonctionnelles de manière efficiente à fin 2017.

 

Le dispositif d’accompagnement, conçu par la Commune en partenariat avec l’ONG camerounaise FAVIDA, intègre les formations et les sensibilisations : à l’épargne et au crédit pour la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus ; à la vie associative ; au leadership féminin ; aux droits des femmes (accès au foncier, lutte contre les violences, scolarisation des jeunes filles …) ; à la gestion durable des ressources naturelles.

 

Une base SIG a été créée et testée dès 2016. Outil de collecte et de traitement des données des associations, la base des données est conçue aussi comme aide à la décision : en suivant les performances financières et organisationnelles des AFEC, ainsi que leur distribution sur le territoire de la commune, le SIG donne des indications pertinentes pour concentrer les efforts de la mairie et du maitre d’œuvre là où le besoin est plus manifeste. Par ailleurs, cet outil permet d’avoir une vision d’ensemble sur le projet et des principaux indicateurs.

 

La deuxième phase, basée sur la même méthode a démarré en juillet 2018 avec comme objectifs affichés la création de 100 AFEC supplémentaires et la création d’une faitière, – fédération des réseaux d’associations ; l’opérationnalisation de la coopérative d’Epargne et de Crédit ; le montage et le cofinancement de micro-projets des AFEC. Du point de vue financier, l’objectif de la mobilisation de 390 000 000 fcfa était poursuivi.

Les résultats et les impacts

A la fin du projet (fin 2019), force est de constater l’engouement des femmes pour participer à cette dynamique, ainsi que le dépassement des objectifs escomptés.

 

267 AFEC sont désormais créées et comptent plus 8 000 membres qui ont été formées et sensibilisées sur une période de 4 ans et réparties dans 52 sur 56 quartiers que compte la Commune.

Sur les 500 000 000 FCFA (762 245 €) épargnés par les AFEC, 450 000 000 CFA (686 020 €) ont été redistribués aux membres sous forme de crédit à partir des fonds épargnés pour la création des activités génératrices des revenus.

 

27 filières ont pu être identifiées, ce qui permet de monitorer les secteurs économiques qui ont le plus de poids pour les AFEC. Selon leur répartition spatiale et thématique : on estime en moyenne 32% dans l’agriculture, 55% dans le petit commerce, 10% dans l’élevage et 3% dans la couture.

 

Par ailleurs, 80 000 000 CFA ont été mobilisés par les AFEC en fonds de solidarité, venant conforter la valeur culturelle et sociale de ces regroupements féminins. Les domaines d’utilisation étant principalement les soins de santé, les frais d’éducation des enfants et les frais liés aux baptêmes, mariages ou décès d’un membre sous forme de don de solidarité.

 

Enfin, du point de vue de la structuration du tissu local, 22 réseaux et une fédération des réseaux d’associations ont été créés et structurés et une Coopérative d’Epargne et de Crédit est en gestation.

L’initiative a remporté récemment le 1er prix du Concours National organisé par le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (FEICOM) avec l’appui de l’ONG HABITAT des meilleures pratiques communales de développement local édition 2019.

 

Ce prix d’un montant de 76.000€ sera utilisé pour renforcer les caisses des AFEC afin de booster leurs fonds de roulements dans la réalisation des leurs AGR et le suivi pour une pérennisation du projet.

 

Budget : 175 000 €, dont 20% apporté en cofinancement direct par la Commune 
Mise en œuvre : 2018 – 2019 (phase 2)
Partenaires : AIMF – Commune de Garoua II

Goma – Construction de la Pêcherie moderne de Kituku

Les autorités locales des Pays des Grands Lacs ont identifié l’appui aux pêcheurs comme axe concret pour promouvoir le vivre-ensemble entre les populations du Rwanda et de République Démocratique du Congo. C’est l’important marché de Kituku, à Goma, qui a été ciblé pour construire, au bénéfice des pêcheurs et avec l’appui de l’AIMF et de Wallonie Bruxelles International, une Pêcherie moderne qui a été inaugurée le 2 juillet 2016.

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FEDACAM – Femmes et énergie durable : appui au réseau des femmes élues locales du Cameroun

L’électrification revêt une importance cruciale pour la sécurité et le développement des territoires. C’est une priorité pour le Réseau des Femmes Elues Locales du Cameroun – REFELA-Cam, qui entend également y apporter une réponse durable, en prenant en compte les enjeux climatiques.

En partenariat, le REFELA-Cam et l’AIMF mettent en œuvre depuis 2016 le FEDACAM – Femmes et énergie durable au Cameroun. Un programme d’envergure soutenu depuis l’origine par l’ADEME et la Fondation Véolia environnement.

 

Après le succès de la phase 1, la phase 2 a été lancée en 2021 afin d’élargir le nombre de communes bénéficiaire, de développer des modes de gestion innovants en associant les acteurs de l’ESS, et de renforcer le leadership féminin.

Cette initiative touche désormais 14 communes du Cameroun dirigées par des femmes, en zone anglophone comme francophone, et aura un impact sur plus d’1 million d’habitants.

L’approche adoptée permet de mutualiser les moyens entre les villes, de concentrer un maximum de financement sur les infrastructures, sans oublier le renforcement de l’expertise territoriale et les mécanismes de pérennisation de la maintenance.

 

Pour les habitants, cette démarche a permis de sécuriser les déplacements en ville et d’améliorer l’alimentation électrique des bâtiments publics, en majorité des centres de santé.

 

Le REFELA-Cam et l’AIMF ont mobilisé au total 4 millions d’euros pour la mise en œuvre de ce programme, en élargissant toujours plus le cercle des partenaires nationaux et internationaux : Feicom, Mindhu, Mindevel, Ademe, Fonds Français pour l’Environnement Mondial, Fondation Véolia Environnement.

PHASES 1 & 2 (2016-2020)

La nouvelle loi sur l’électricité de 2011 et les lois sur la décentralisation de 2004 ont donné aux communes la possibilité de s’investir dans la production décentralisée d’électricité, notamment à base d’énergies renouvelables. Alors que leurs communes sont très mal desservies en électricité, plusieurs femmes Maires se sont saisies du sujet. 

 

Objectifs ? Développer une énergie propre et autonome, améliorer l’éclairage des rues et donc la sécurité des déplacements pour les femmes, sécuriser l’alimentation électrique des infrastructures de santé, plus particulièrement des maternités. 

Une gouvernance innovante

Soutenu par un partenariat multiple, public et privé, le FEDACAM porte une gouvernance innovante : pour faire face au problème de l’électrification, il mise sur une approche « réseau », sur une coalition entre le niveau central et décentralisé, sur le renforcement de la maîtrise d’ouvrage locale et sur la mutualisation de ressources techniques et financières entres les villes.

Des capacités renforcées

Via la mise en œuvre de solutions pilotes dans le domaine de l’énergie, compétence partagée au Cameroun entre l’Etat et les collectivités, les capacités organisationnelles et techniques des communes et de leur faitière sont renforcées : le réseau d’élues locales au Cameroun joue pour la première fois un rôle de coordination, de suivi et de montage de projets, qui ont des impacts directs sur l’amélioration des conditions de sécurité et de vie des populations, qui favorisent l’émergence d’un nouveau mode de coopération dans ce domaine et qui renforcent le leadership féminin. 

 

Par ailleurs le programme a permis d’organiser des sessions de formation dédiées spécifiquement aux villes membres du réseau afin de renforcer leurs compétences sur les questions énergétiques.

Les investissements réalisés dans 7 communes

Les investissements dans l’éclairage public solaire et dans l’électrification d’établissements publics ont été mis en œuvre dans 7 villes camerounaises, en zone anglophone comme francophone et sous la coordination du REFELA-Cam. Cette approche a permis de concentrer un maximum de financement sur les infrastructures, sans oublier les mécanismes de pérennisation de la maintenance.

 

📌 Commune de Bangangté : 35 lampadaires solaires simple cross ; 56 Lampadaires solaires double cross ; Centrale solaire photovoltaïque Hybride(Triphasée) de 20 KWc ; panneau labélisation centrale solaire ;

📌 Commune de Fokoué : 40 lampadaires solaires simples cross ; 2 mini centrales solaires photovoltaïques de 2,2016 Kwc (CSI) et 2 réfrigérateurs économiques ; mini central solaire photovoltaïque de 8 Kwc au SMA de Fokoué

📌 Commune d’Angossas : mini centrale solaire autonome de 10kwc ; 3 lampadaires solaires photovoltaïques

📌 Commune de Mintom : Mini centrale solaire photovoltaïque de 7,5 Kwc ; 3 lampadaires solaires photovoltaïques

📌 Commune d’Afanloum : Mini centrale solaire de 4,5 Kwc ; Réhabilitation de l’installation électrique interne du bâtiment de la mairie

📌 Commune de Mbengwi : 36 lampadaires solaires photovoltaïques.

📌 Commune de Mayo-Oulo : 46 lampadaires solaires photovoltaïques

 

 

A cela se rajoutent les kits du matériel fournis au Refela et à chaque ville et l’accompagnement au renforcement des capacités vis les formations nationales et internationales dont les techniciens des villes et les élus ont accès.

Données clé (phases 1 et 2)

Budget  : 1.1 Millions d’€

Mise en œuvre : 3 ans – Octobre 2016/Octobre 2019 

Partenaires : AIMF, FEICOM, Fondation Véolia, ADEME, Villes bénéficiaires de Bangangté, Fokoué, Mayo Oulo, Anfaloun, Angossas, Mwbengui

PHASE 3 (2021-2025)

La phase 3 du FEDACAM permettra d’étendre la démarche à 7 nouvelles communes. Cette nouvelle phase permettra également d’intégrer à la dynamique du projet une nouvelle structure, le Réseau des maires du Cameroun pour l’économie sociale et solidaire, afin de proposer des modes de gestion innovants des équipements solaires (via la mobilisation des coopératives locales).

 

Cette phase 3 est soutenue par un cercle élargi de partenaires : aux côtés du REFELA-Cam, du REMCESS, des villes bénéficiaires et de l’AIMF, s’engagent des partenaires camerounais (MINDHU, MIDEVEL, FEICOM) et internationaux (ADEME, qui avait déjà appuyé les phases 1 et 2, FFEM). 

Activités (phase 3)
  • Réalisation de projets pilotes démonstrateurs dans 7 communes du Cameroun de petite et moyenne taille (entre 20 000 et 150 000 habitants).
    Les projets pilotes, identifiés et priorisés par les mairesses des communes intéressées, concernent :

    • l’éclairage public solaire et l’électrification d’édifices publics (5 communes)

    • le pompage solaire à des fins d’approvisionnement en eau potable (1 commune)

    • un mini‐réseau (1 commune)

 

  • Volet « transversal » qui permettra :

    • le renforcement des capacités des élues locales,

    • le renforcement des capacités des techniciens municipaux et des coopératives

    • la mise en place de mécanismes concertés de fourniture et maintenance des équipements,

    • l’appui technique tant pour le choix et l’entretien des systèmes photovoltaïques, que pour la structuration de l’économie sociale et solidaire sur les territoires,

    • l’appui technique et la recherche de solutions communes pour les matériaux de maintenance et les systèmes de gestions appropriés des déchets issus des systèmes photovoltaïques,

    • la gouvernance du programme,

    • le suivi‐évaluation

Données clé (phase 3)

Budget : 2,9 millions d’euros
Mise en oeuvre : 2021-2025

Partenaires
AIMF (350 000 €)
Communes bénéficiaires, à hauteur des investissements sur leur territoire, via
des contrats d’investissement avec le FEICOM.
ADEME (150 000 €, financement sur le volet d’accompagnement et de formations)
MIDEVEL
MINDHU
Fonds Français pour l’Environnement Mondial (900 000 €)

Mobilisation des recettes & modernisation de la gestion financière – Bangui, Douala, Pointe-Noire

Mis en œuvre entre 2011 et 2016, le projet de Mobilisation des recettes et de modernisation de la gestion financière des villes de Bangui, Douala et Pointe Noire, cofinancé par l’AIMF et l’Union européenne, a permis d’accompagner ces trois villes vers leur objectif d’une amélioration de leur situation financière et donc de leurs capacités d’investissement, à travers la mise en œuvre de solutions techniques mais aussi le développement de concertations. A Douala et Pointe-Noire, une augmentation des recettes de plus de 30% a été observée. 

Objectif

L’objectif du projet est de renforcer la capacité d’investissement de Bangui, Douala et Pointe Noire à travers :
– la mise en lien entre l’adressage du territoire et le recensement des activités taxables
– le renforcement des capacités en matière de finances locales
– et ce, dans le cadre d’échanges d’expériences et d’expertises entre les trois villes

Activités
  • Faciliter les échanges entre les trois villes 
    Rencontres entre élus et experts
    Missions d’expertise Sud Sud
  • Réaliser l’adressage en lien avec le recensement des activités taxables
    Mise en place et renforcement des cellules d’adressage
    Réalisation du plan d’adressage des villes
    Numérotation des portes et enquêtes
    Constitution du fichier d’adresses
    Panneautage des voies
    Sensibilisation
  • Moderniser les services financiers
    Renforcement des capacités
    Modernisation des outils et des procédures
  • Mise en place d’observatoires fiscaux locaux
    Faciliter l’échange d’informations entre administrations fiscales et locales
    Faciliter la participation des représentants des habitants et des commerçants au processus

Résultats attendus
  • Une augmentation des capacités d’investissement des trois villes grâce à la maîtrise des finances locales et à la mise en lien entre le recensement des activités taxables et l’adressage
  • Une connaissance accrue du territoire des trois villes, du patrimoine public (voirie, équipements, linéaire) et des activités qui s’y déroulent grâce au plan d’adressage et au recensement des activités
  • Pour les citoyens, un repérage dans la ville facilité pour se déplacer et localiser les services urbains
  • Pour le secteur privé, une meilleure gestion des réseaux (notamment eau, électricité, télécommunication) pour les concessionnaires
  • Une action facilitée des services d’urgence (ambulance, pompiers, police)
  • Un renforcement de la participation citoyenne aux affaires municipales
  • Un renforcement du dialogue entre autorités fiscales et autorités locales

Partenaires et associés

Partenaires : Bangui, Douala, Pointe Noire 
Associés  : Association des Maires de Centrafrique, Association des Maires du Congo, Cités et Villes Unies du Cameroun, Services fiscaux de la République centrafricaine, du Cameroun et du Congo (Brazzaville), Représentants des habitants et des commerçants de Bangui, Douala et Pointe Noire

Mise en œuvre et financement

Mise en œuvre : 2011-2016
Budget 1,5 M€
Ce projet est co-financé avec l’Union européenne