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Brazzaville : 3e édition du festival de la photographie Kokutan’art

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Après deux éditions réussies, Kokutan’Art (rencontres) est devenu un rendez-vous incontournable des photographes nationaux et internationaux sur la scène artistique congolaise. Du 23 au 26 mai 2023, la troisième édition du festival s’est tenue à Brazzaville, portant cette année sur la question de l’accès à l’électricité, à laquelle sont confrontées de nombreuses villes africaines.

Organisée par l’association Mbongui Art Photo que préside Ziavoula Lebon dit « Zed Lebon », en partenariat avec l’Institut Français du Congo (IFC), l’ouverture de la troisième édition de Kokutan’Art a eu lieu, le 23 mai, à Brazzaville sur le thème « Nocturnes », inspiré de l’œuvre de Pascal Maître, photographe français de renommée internationale.

« Kokutan’art vient du lingala. Cela signifie « se rencontrer ». Nous avons donné ce nom justement pour mettre en valeur les rencontres (des photographes)« ,

Lebon Chansard Ziavoula, promoteur de Kokutan’art.

Les thèmes suivants étaient à l’honneur cette année :

  • la question de la « nuit »,
  • la place de la photographie dans un monde contemporain où la consommation de l’information à travers l’image vient bouleverser les pratiques traditionnelles.
  • la difficulté de transition énergétique, l’absence d’électricité et la rareté des solutions alternatives pour le continent.

« Il n’est donc pas nouveau dans l’imaginaire collectif que les villes africaines soient sans électricité la nuit. C’est un fait de société banal mais la nuit, c’est  peut-être aussi le moment où se construisent d’autres regards tels celui d’Emmanuel Kant dans sa critique de la raison pratique, le corps rempli d’admiration et de vénération à la contemplation nocturne des astres »,

Emeraude Kouka, conseiller au ministère de la Culture.

A travers leurs clichés, les photographes venus de Madagascar, de la France et des deux Congo vont mettre en lumière le quotidien de la population planant dans l’obscurité.

« Ce festival est important pour nous parce que nous avons pour mission, au niveau de l’IFC, de donner la voix à toute forme d’expression artistique, art plastique, spectacle de rue, danse, théâtre, musique, mode et photographie. Cette édition est particulière car le thème « Nocturne » signifie qu’on ne voit pas grand-chose mais qu’on arrive quand même à deviner des silhouettes, des personnages et des situations »,

Régis Ségala, directeur délégué de l’IFC.

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