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Nos outils de coopération

Agir avec les villes

Pour soutenir les programmes de développement et de gouvernance des villes, l’AIMF a mis en place dès les années 1990 des outils de coopération spécifiques. Ces outils sont la traduction concrète de la démarche développée par l’association, notamment : 

 

  • Appui aux projets de taille intermédiaire voulus et mis en œuvre par les villes
  • Recherche de complémentarités et de multipartenariats, en rapprochant attentes des villes et priorités des bailleurs
  • Procédures rigoureuses, qui offrent des garanties de gestion opérationnelle et financière aux plus hauts standards

Droits : Agrisud

Appui aux programmes de développement urbain : le Fonds de coopération

Créé à Tunis le 16 juillet 1990, le Fonds de coopération de l’AIMF est un outil pionnier de financement de programmes de développement urbain dans le cadre de la coopération décentralisée. Il soutient les programmes des villes pour l’amélioration des conditions de vie des populations et pour le développement socio-économique des territoires.

 

Ce fonds est abondé par des villes, des Etats et gouvernements, des organismes publics ou privés. Il exprime ainsi une logique multipartenariale, autour des programmes portés par les villes.

 

Contribuent régulièrement au financement du Fonds de coopération les villes de Bordeaux, Genève, Lausanne, Liège, Luxembourg et Paris, les villes bénéficiaires et partenaires de coopérations décentralisées, la France, la Wallonie, le Canada, l’Union européenne, la Fondation Bill & Melinda Gates, les Agences de l’eau (Adour-Garonne ; Loire Bretagne ; Rhin-Meuse ; Seine Normandie), le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne).

 

Au total, ce sont plus de 5 millions d’euros qui sont investis chaque année pour des programmes de développement urbain dans les villes membres de l’AIMF.

📌 SOUMETTRE UN PROJET AU FONDS DE COOPERATION

Toutes les opérations d’investissement dans des équipements collectifs portées par les membres peuvent bénéficier d’une participation de ce Fonds. Les subventions accordées sur le Fonds de coopération font l’objet d’un vote du Bureau, deux fois par an.

 

Chaque projet doit être transmis en amont au Secrétariat permanent de l’AIMF, et faire l’objet d’un dossier complet, narratif et financier. L’identification de partenaires complémentaires (publics, privés et/ou de coopération décentralisés) prêts à se mobiliser sur le projet est un élément important à mettre en avant. La part du Fonds de Coopération ne peut excéder 80% du coût total d’un projet, la ville bénéficiaire assurant les 20% restants.

 

Les projets doivent être soumis conformément au Cadre de rendement. Ce document, qui aide à présenter synthétiquement le projet, a été actualisé en 2020 pour mieux prendre en compte du genre au moment de la structuration des projets de développement. 

 

Conformément à la manière de faire de l’AIMF, le secrétariat permanent est à votre écoute à chaque étape de la formulation de votre projet pour accompagner son élaboration et pour mobiliser au mieux les fonds nécessaires pour répondre aux besoins prioritaires que vous aurez identifiés.

Appui au renforcement de la gouvernance locale

Afin de mettre en place des programmes transversaux de modernisation des services municipaux, de plaidoyer et de renforcement de la diplomatie des villes, l’AIMF mobilise le soutien des organismes supranationaux et des Etats. Les programmes financés dans ce cadre sont le fruit d’une concertation avec les bailleurs et contribuent à l’atteinte d’objectifs partagés.

 

Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement francophones a désigné l’AIMF comme son opérateur direct pour la coopération décentralisée lors du Sommet de Cotonou (1995). A ce titre, l’AIMF bénéficie de financements du Cameroun, de la France et du Québec, pour mettre en œuvre des programmes qui concourent à la réalisation des objectifs fixés dans le cadre stratégique décennal de la Francophonie.

 

Afin de donner plus d’ampleur aux opérations menées dans ce cadre, l’AIMF mobilise les financements d’autres bailleurs multilatéraux, notamment la Banque Mondiale (programmes de modernisation de la gestion financière) et de l’Union européenne, dans le cadre d’un Partenariat stratégique conclu en 2015 et renouvelé en 2022.

 

Au total, plus de 3 millions d’euros sont investis chaque année pour des programmes d’appui à la gouvernance locale.

Fonds d’urgence

Créé le 5 juillet 2001, sur proposition du Maire de Paris, le Fonds d’Urgence est l’expression de la solidarité en faveur des villes victimes d’une catastrophe ou d’une crise grave.

 

Ce fonds est constitué des produits financiers générés par les subventions attribuées aux projets en cours de réalisation. La décision d’attribution d’une aide urgente relève de la Présidence de l’AIMF sur proposition de la Présidence de la Commission permanente Aide humanitaire et du secrétariat permanent.

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