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Au Québec, l’étalement urbain en question

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Les grandes régions citadines québécoises : Montréal, Québec, Gatineau ou Sherbrooke, consomment plus de territoire que leurs homologues canadiens. « C’est au Québec que l’on s’étale le plus », résume Mikael St-Pierre urbaniste au Centre d’écologie urbaine de Montréal.

L’étalement urbain présent depuis plus d’un demi-siècle au Québec, est lourd de conséquences. Pour les municipalités, il coûte environ deux fois plus cher par unité d’habitation. Ce mode de développement entraîne également la destruction de milieux naturels, empiète sur les terres agricoles, accentue la dépendance à l’automobile et force citoyens et marchandises à parcourir des distances de plus en plus grandes. Malgré ses effets néfastes, le rêve de la maison unifamiliale en banlieue persiste dans l’imaginaire des Québécois.

Pour sortir de l’impasse, la densification parait être l’avenue prioritaire. Mais elle ne rime pas nécessairement avec tours de logements. Les interlocuteurs prônent plutôt une densification douce, à échelle humaine. Grandes friches urbaines, stationnements vides, usines vacantes depuis des lustres, « il n’y a pas une ville moyenne au Québec qui ne compte pas de terrain sous-utilisé », avance également Christian Savard, Directeur de Vivre en Ville. Ces espaces constituent autant de possibilités pour les villes de croître sans s’étaler.

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