La Ville de Québec candidate auprès de l’UNESCO pour devenir une « réserve de biosphère »

Partagez cet article

Après les réseaux du patrimoine mondial et des villes de littérature de l’UNESCO, la Ville de Québec dépose sa candidature pour devenir une région de biosphère de l’UNESCO. Pour le Maire, M. Bruno Marchand, cette candidature permet de « donner l’impulsion de faire plus et de faire mieux » en matière de développement durable.

 

Une candidature importante pour la biodiversité 

Les régions de biosphère, aussi appelées réserves de biosphère ailleurs dans le monde, sont des territoires reconnus par l’UNESCO comme étant des « lieux d’apprentissage du développement durable ». Le Réseau mondial des réserves de biosphère comprend actuellement 759 régions de biosphère dans 136 pays. Environ 257 millions de personnes y vivent. Le Canada en compte 19, dont quatre au Québec : Mont-Saint-Hilaire, Charlevoix, Lac Saint-Pierre et Manicouagan-Uapishka, qui ont pour mission de trouver « des solutions locales innovantes pour que les humains et la nature puissent prospérer ensemble ».

 

« Ce n’est pas juste un petit logo à mettre en bas d’une signature, affirme le maire de Québec. Ça peut faire une différence énorme. »

– Bruno Marchand, Maire de Québec

 

Avec cette nouvelle désignation, la Ville souhaite :

  • Favoriser la protection, la restauration et l’utilisation durable des milieux naturels sur son territoire;
  • Mobiliser les acteurs régionaux et les communautés autochtones autour d’un modèle de durabilité en milieu urbain et valoriser le patrimoine naturel, culturel et historique unique de l’agglomération de Québec;
  • Stimuler l’innovation, le développement du savoir-faire et l’action citoyenne en faveur d’une cohabitation harmonieuse des humains et de la nature;
  • Concilier la conservation de la biodiversité et le déploiement de milieux de vie durable en encourageant des pratiques de développement innovantes, une densification urbaine harmonieuse et la bonification des milieux de vie;
  • Être un lieu d’apprentissage, d’éducation scientifique et de formation sur la biodiversité et la nature en général.

 

« En visant le titre de région de biosphère, nous affirmons notre volonté d’occuper ce territoire qui nous est prêté, avec le souci constant d’en assurer la pérennité pour les générations futures. »

– Bruno Marchand, Maire de Québec

 

Québec mise notamment sur la présence d’une ceinture verte, de quatre rivières et d’un potentiel faunique estimé à 500 espèces sur son territoire pour faire valoir sa candidature auprès de l’UNESCO. De plus, la capitale québécoise se situe à la rencontre des basses-terres du Saint-Laurent, du Bouclier canadien et des Appalaches.

Si l’UNESCO accède à la demande de la Ville de Québec, au terme d’un processus qui s’échelonnera jusqu’en 2026, la ville deviendrait la première réserve de biosphère en milieu urbain du Canada.

 

Des opportunités environnementales, sociales et économiques 

Pour le Maire, ce titre représenterait de nombreuses opportunités d’affaires et économiques étroitement liées au développement durable, en plus de l’engagement pour la biodiversité du territoire et ses ressources naturelles.

« Cette désignation permettra non seulement d’accroître notre capacité à concilier le développement des communautés, la croissance économique et la préservation de l’environnement, mais également de faire la promotion d’un modèle de durabilité en milieu urbain. »

– Bruno Marchand, Maire de Québec

 

En savoir plus sur la démarche de la Ville de Québec et son projet de région biosphère ici

Ces articles pourraient vous intéresser

Collaborer

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Gouvernance

Découvrez d’autres articles et contenus autour de notre thématique

Abonnez-vous
à la lettre d'actualités