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Energie solaire : Paris met un coup d’accélérateur en équipant les toits des bâtiments publics

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A travers son programme Energieculteurs, la Ville de Paris va équiper des toits des bâtiments publics afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation et faire baisser la facture énergétique.

Un vrai coup d’accélérateur pour les énergies renouvelables ! Avec 6 000 m² de panneaux solaires sur 12 000 m2 de toitures, les 15 nouvelles installations photovoltaïques, qui seront installées sur les toits de bâtiments publics d’ici fin 2024, représentent l’équivalent de la consommation d’énergie électrique de 700 foyers.

Le solaire au programme depuis quinze ans

Dès 2016, un dispositif « Quartiers populaires à énergie positive », initié dans le cadre du Budget Participatif, prévoyait de produire de l’électricité ou de l’eau chaude de manière écologique et économique. C’est le collectif citoyen Enercit’if qui était désigné par le Ville de Paris pour porter et développer ce programme. Il a permis la création de 15 centrales solaires photovoltaïques sur des bâtiments publics et des HLM. La puissance totale installée est de 730 KWc.

Cette énergie renouvelable locale, produite en circuit court, permet de réduire de façon conséquente les factures énergétiques et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation électrique. Ce programme consolide aussi un réseau parisien de production et d’approvisionnement d’énergie renouvelable et répond aux objectifs du Plan Climat que la Ville s’est fixés.

Opérateurs, implantations et types de panneaux solaires

Trois sites seront réalisés directement par la Ville. Leurs travaux d’installation sont prévus en 2023 : l’École élémentaire Popincourt (11ème), l’École Polyvalente Reims (17ème) et l’École Polyvalente Poissonniers (18ème). Les douze autres sites seront gérés par un même opérateur, dans le cadre d’une concession de service. La procédure de sélection du concessionnaire est en cours. Le lauréat sera désigné début 2024 et les travaux s’étaleront sur 2024-2025.

Pour éviter la multiplication de très petits projets peu susceptibles d’intéresser les opérateurs, les surfaces ont été réunies dans un seul et même lot de douze toitures. Dans la mesure où l’opérateur ne pourra pas se rémunérer sur la revente d’énergie, compte tenu du modèle retenu d’autoconsommation, une redevance indexée sur la productivité des installations lui sera versée chaque année par la Ville, pendant les quinze ans de durée de la concession. En contrepartie, le concessionnaire sera chargé de réaliser l’investissement (fourniture et pose de panneaux solaires), la mise en service, l’exploitation et la maintenance des installations. À l’issue de la concession, la Ville sera propriétaire des installations.

Trois toitures accueilleront des installations bio-solaires, c’est à dire une combinaison de panneaux solaires et de végétalisation. Les autres seront exclusivement dotées de panneaux. Toutes les toitures ont vocation à être raccordées directement aux bâtiments et à produire une part importante de l’énergie consommée par l’équipement. Le surplus éventuel sera distribué à d’autres équipements municipaux voisins, en autoconsommation collective.

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