« Un nouveau rôle international pour les villes ? » c’était le thème abordé le 12 avril à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Une mise en valeur de la diplomatie des villes qui fait écho à l’engagement croissant des maires et mairesses du Québec en matière de relations internationales.
Les Mairesses et Maires de Québec, Sherbrooke, Gatineau et Montréal ont fait valoir à l’occasion de cette table ronde leurs ambitions et leurs attentes en termes de coopération internationale. Que l’on parle de marketing territorial, de développement économique, mais aussi de partage des bonnes pratiques, cette ouverture à l’international apparaît de plus en plus stratégique pour les villes du Québec.
L’engagement des métropoles en la matière est ancien et marqué, aussi, à l’AIMF cofondée en 1979 par les Maires de Paris et de Québec. Mais l’intérêt que des élus de villes plus petites portent aux relations internationales est plus récent. C’est ensemble que les villes entendent avancer dans cette voix, et il est à noter que, de plus en plus, les missions internationales rassemblent élus des métropole et élus de plus petites communes. A ces délégations d’élus s’ajoutent bien souvent des délégations des milieux de l’éducation, de la culture, des affaires, pour une coopération décentralisée qui impacte et mobilise largement les acteurs du territoires.
Un engagement que les Maires québécois entendent bien renforcer dans les prochaines années : « On a le vent dans les voiles et on va aller encore plus vite », a dit Bruno Marchand. « Avant, les relations internationales étaient plus symboliques. Maintenant, elles sont plus tactiques », a renchéri Valérie Plante.
