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L’AIMF et la Fondation Bill & Melinda Gates ont signé en mars 2017 un partenariat pour développer une « Initiative pour l’amélioration des services urbains clés dans les secteurs sociaux ». Parmi les trois problématiques ciblées, ce partenariat vise la préparation aux situations d’urgence.

Face aux situations d’urgence, le rôle des villes à développer

En 2015, 346 catastrophes naturelles ont été enregistrées dans la base de données EM-DAT. Elles ont emporté 22 773 vies, affecté plus de 98 millions d’autres et ont causé des dommages économiques estimés à 66,5 milliards de dollars. Il faut ajouter à ces chiffres les situations d’urgence protéiformes liées aux conflits et déplacements de populations.

 

L’urbanisation a ajouté une complexité à la réponse aux catastrophes des dernières décennies. Premièrement, la concentration de personnes et d’actifs sur des zones denses signifie qu’une seule catastrophe peut avoir un impact démultiplié. Deuxièmement, l’urbanisation rapide et peu contrôlée implique une multiplication de catastrophes localisées, telles que les inondations chroniques, qui entraînent des pertes humaines, économiques, et limitent durablement les capacités de développement, en particulier des catégories de population les plus vulnérables. Les effets du changement climatique ont d’ailleurs tendance à accentuer ces phénomènes.

 

Dans ce contexte, bon nombre de stratégies de gestion des urgences se concentrent sur les contextes ruraux ou omettent les autorités locales lorsqu’une crise touche leurs territoires. Par ailleurs, les crises qui touchent des territoires circonscrits, comme un quartier, correspondent rarement à l’échelle d’intervention des systèmes nationaux et internationaux, laissant les villes souvent démunies pour y faire face.

Se préparer aux urgences : un segment innovant d’intervention pour les villes

Contrairement à la prévention qui implique souvent des investissements massifs, voire des déplacements définitifs de populations, la préparation consiste à prévoir et anticiper les crises probables. Face à leur récurrence, il nous apparaît essentiel de développer des systèmes d’alerte et de prise en charge efficaces, souples et réplicables.

 

Ce volet du partenariat visera donc à fournir aux municipalités membres de l’AIMF une méthodologie et des lignes directrices appropriées pour évaluer et, par la suite, améliorer leur capacité d’intervention en cas de catastrophe.

 

Deux villes pilotes on été sélectionnées en fonction de la volonté politique à agir et de l’identification d’un contexte favorable à la réplication des modèles développés : Phnom Penh (Cambodge) et Yaoundé (Cameroun).

 

Ces villes sont accompagnées par des experts pour diagnostiquer les risques auxquels elles font face, leurs capacités d’intervention, et pour développer des plans d’action associant toutes les parties prenantes afin de réduire au maximum l’impact des situations d’urgence sur le développement local. En parallèle, un groupe de travail associant les villes intéressées par cette démarche est mis en place pour susciter la diffusion de modèles innovants et accessibles à une majorité de villes du réseau.

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