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2 femmes sont à la tête des plus grandes villes du Canada !

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Pour la première fois de l’histoire du Canada, Montréal et Toronto, les deux plus grandes villes du pays, sont dirigées par des femmes. Valérie Plante, est mairesse de Montréal depuis 2017 et la mairesse adjointe de Toronto, Jennifer McKelvie, assume la plupart des responsabilités du rôle de Maire depuis le vendredi 17 février 2023.

L’égalité en matière de gouvernance au Canada progresse…

À Montréal, Valérie Plante est la seule mairesse de l’histoire de la ville. Mme Plante a été élue pour la première fois en novembre 2017, et réélue à l’automne 2021.  Géoscientifique de formation, Jennifer McKelvie est la troisième femme à diriger la capitale ontarienne après June Rowlands (1991 à 1994) et Barbara Hall (1994-1998).

Montréal et Toronto ne sont pas les seules grandes villes canadiennes à être dirigées par des femmes : Calgary, Mississauga et Hamilton sont représentées par une mairesse. En revanche, les femmes restent sous-représentées en politique municipale.

En Ontario, seulement 6 des 29 maires des grandes villes de la province sont des femmes. Au Québec, seulement 23,6 % des municipalités de la province sont dirigées par des femmes et 38,5 % des postes de conseiller municipal sont des femmes.

À Toronto, la majorité des conseillers municipaux sont des hommes. Même chose à Calgary, Hamilton et Mississauga. Montréal est l’exception : il y a plus de femmes élues que d’hommes.

Ce manque de représentation des femmes n’est pas unique à la politique municipale. Au niveau provincial, seulement le Manitoba et l’Alberta ont une première ministre. D’ailleurs, seule Heather Stefanson a été élue au poste au Manitoba. Cependant, en Ontario, plus de 39 % des élues à Queen’s Park sont des femmes.

… mais les institutions sont à moderniser

Plusieurs obstacles existent pour les femmes qui souhaitent se lancer en politique, selon Mme Pascale Navarro, chargée de projets et formatrice au Groupe Femmes, Politique et Démocratie. Elle cite, notamment :

  • le nombre important de candidats sortants qui se représentent et le fait que la majorité d’entre eux sont des hommes,
  • les bas taux de participation aux élections municipales ainsi que le climat social.

Selon elle : « L’arrivée des femmes en politique à tous les paliers entraîne une remise en question des règles et des institutions telles qu’elles sont faites. On voit bien que ce sont d’anciennes institutions qu’il faut moderniser (…). Ce qui améliore la vie des femmes en politique améliore aussi la vie des hommes en politique.« .

Elle cite 2 améliorations possibles :

  • Offrir une pédagogie sur la politique municipale, c’est-à-dire des outils et des formations pour que les citoyens puissent s’éduquer à la démocratie municipale et à l’égalité, serait un pas dans la bonne direction,
  • Créer des réseaux de soutien entre collègues pour donner un soutien institutionnel et des ressources aux femmes en politique.

En 2022, 32 % des candidates aux élections municipales en Ontario étaient des femmes. Une amélioration de 5 % par rapport à 2018, selon l’organisme ontarien À voix égales.

 

 

 

 

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