Skip to content

La Ville de Lausanne se dote d’un Plan biodiversité

Partagez cet article

Indispensable à la vie, la biodiversité est aujourd’hui fragilisée. Afin de la promouvoir au niveau lausannois, la Municipalité présente son Plan biodiversité qui comprend une vision pour 2031 et plusieurs cibles que la capitale vaudoise souhaite atteindre dès 2026. Une enveloppe d’un million de francs est prévue pour ce programme.

 

En Suisse comme dans le monde entier, la biodiversité est en crise, c’est une évidence scientifique. La qualité, la quantité et la mise en réseau de nombreux milieux sont insuffisantes pour sauvegarder à long terme la biodiversité et les services qu’elle rend à l’être humain.

Les villes réunissent sur un petit espace une grande diversité de milieux, ce qui favorise la diversité des espèces. Sans accompagnement, le développement urbain peut mener à la disparition d’espaces non construits, à l’imperméabilisation des sols, à la destruction et au morcellement des milieux naturels, à la pollution de l’air et de l’eau et à la pollution lumineuse. En raison de la richesse des milieux qu’il offre, mais aussi des menaces dues à la densification urbaine, le milieu urbain lausannois représente à la fois une opportunité et un risque pour le maintien et la promotion de la biodiversité.

« Les villes réunissent à la fois des opportunités et des risques en matière de biodiversité. Et si ces opportunités sont saisies, la ville peut devenir un écrin fabuleux pour la biodiversité (…). Le Plan biodiversité engage la Ville de Lausanne et présente une vision pour l’horizon 2031, accompagnée de mesures et projets qui seront finalisés durant l’actuelle législature « ,

Natacha Litzistorf, Conseillère municipale en charge du Logement, de l’Environnement et de l’Architecture (LEA).

C’est en réponse à cette réalité préoccupante que Lausanne agit et affirme par son Plan biodiversité sa volonté de promouvoir la biodiversité sur l’ensemble de son territoire. Annoncé dans le programme de législature 2021-2026, ce Plan s’inscrit dans la continuité de la politique de nature en ville menée depuis plus de dix ans. Il présente une vision pour l’horizon 2031, soit l’échéance de la prochaine législature, ainsi que des mesures pour 2021-2026, qui s’appuient sur trois piliers :

  • renforcer l’infrastructure écologique,
  • favoriser la biodiversité dans l’ensemble du territoire communal,
  • impliquer la Commune et les privés dans la promotion de la biodiversité.

Parmi ses projets-phares à l’horizon 2026, Lausanne souhaite notamment :

  • relier ses différents parcs par des « corridors de biovidersité » : pour y parvenir, la Ville veut créer 3000 m2 de petites prairies et autres milieux permettant le déplacement de différentes espèces ;
  • planter 1000 m2 de haies et bosquets indigènes pour développer « une trame verte » : il s’agit, là aussi, de « mettre en réseau » et permettre « une continuité » entre plusieurs réservoirs de biodiversité. Cette trame devra également être « bleue » avec, par exemple, la création de dix nouveaux étangs pour les amphibiens ;
  • aménagement de 30 nouveaux lieux de nidification pour les chauves-souris, hirondelles ou martinets sur des bâtiments ;
  • mettre à disposition au moins 20% d’espace dédié à la biodiversité dans les espaces verts ;
  • envisager un travail sur les sols et la mise en obscurité de certaines zones sensibles.

« Favoriser la biodiversité est conciliable avec la construction de nouveaux logements à Lausanne. « Je pense que c’est une opportunité de travailler au sein du tissu urbain. On peut végétaliser des façades et des toitures. On peut intégrer des milieux de substitution dans le tissu urbain. Donc ça va de pair avec la densification »,

Fanny Allienne, Cheffe de la Division nature au Service des parcs et domaines.

Parallèlement, la Ville veut continuer de sensibiliser et mobiliser sa population. Le Plan biodiversité de la Ville de Lausanne se décline selon neuf axes d’action thématiques et fixe notamment les cibles suivantes :

  • réalisation d’un processus participatif sur les potentiels écologiques d’une lagune au Parc Louis-Bourget, en prolongement de la renaturation de la Chamberonne ;
  • soutien à 10 nouvelles réalisations en faveur de la biodiversité initiées par la population et les autres acteurs de la société civile.

Ces articles pourraient vous intéresser

Collaborer

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Gouvernance

Découvrez d’autres articles et contenus autour de notre thématique

Abonnez-vous
à la lettre d'actualités