Bangangté – Maîtrise d’ouvrage durable des services d’eau et d’assainissement (MODEAB)

Entre 2011 et 2014 , la Commune de Bangangté avec ses partenaires techniques et financiers, a mis en œuvre un programme pour améliorer les conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement des populations de son territoire. Au-delà de l’investissement très important en réhabilitation et en création d’infrastructures, ce projet a permis renforcer durablement les compétences des services techniques locaux et d’inventer un modèle de gestion adapté au contexte.

 

Le programme a été conçu pour répondre au principal objectif de la décentralisation initiée par le Gouvernement camerounais en 2010 : l’amélioration des prestations de services publics aux populations. Ce processus s’accompagne d’une politique sectorielle qui se veut ouverte aux initiatives locales et prévoit notamment le transfert de la promotion, du financement et de la gouvernance des systèmes d’eau et d’assainissement vers les communes et communautés urbaines.

 

Les réalisations
  • INFRASTRUCTURES

    7 réseaux d’eau potable Scan Water réhabilités
    – Vérification de l’état de disponibilité de la ressource
    – Nouveaux forages et aménagements de sources
    – Remise en service de stations de traitement (filtration et désinfection)
    – Réfection des châteaux d’eau
    – Réhabilitation des réseaux, des bornes fontaines et de branchements particuliers
    – Sécurisation de l’ensemble des équipements

    15 blocs de latrines écologiques installés dans les écoles et les marchés de la Commune

  • GESTION DES INFRASTRUCTURES

    Un Service Public de l’Eau (SPE) et de l’Assainissement de la Commune de Bangangté a été créé. Il est aujourd’hui fonctionnel : 3 agents communaux ont été formés spécialement à ces tâches.Pour le volet eau, un schéma organisationnel concerté a été mis en place, à plusieurs niveaux. Au niveau de la commune, il mobilise la Mairie de Bangangté, la Régie Communale de l’Eau, et le Comité communal de l’eau et de l’assainissement. Au niveau de chaque groupement, ce schéma mobilise les comités des usagers de l’eau, les exploitants, les maintenanciers, et les usagers.Pour le volet assainissement, des acteurs complémentaires assurent la pérennité des infrastructures : les Comités d’éducation à l’environnement dans les écoles et les gestionnaires des latrines des marchés.

 

Une démarche réplicable, reconnue et efficace

? Prix d’Excellence des Nations Unies pour le Service Public 2014
Prix décerné par le Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies
Catégorie : Amélioration de la Prestation de Services en Afrique
Lauréat pour la pérennité des systèmes de gestion des infrastructures mis en place

? Prix National FEICOM des Meilleures Pratiques de Développement Local 2012
FEICOM : Fonds Spécial d’Équipement et d’Intervention Intercommunale du Cameroun
Catégorie : Hygiène et salubrité
Premier prix pour l’installation de latrines écologiques dans les écoles et marchés

 

Les acteurs du programme

Maître d’ouvrage : Commune de Bangangté
Assistant à maîtrise d’ouvrage : AIMF
Partenaires techniques et financiers : fondation Veolia, Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) et Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN)
Animation citoyenne par une ONG locale : Environnement Recherche Action (ERA) Cameroun

 

Calendrier et financement

Mise en œuvre : 2011-2014 (3 ans et ½)
Budget total : 1,348 million d’euros
AIMF : 480 000 euros
Ville de Bangangté : 80 900 euros
Fondation Véolia : 350 000 euros
Agence de l’eau Seine Normandie : 250 000 euros
SIAAP : 188 000 euros

Accès durable à l’eau potable et à l’assainissement à Dschang

Mené en 2014 et 2015 sur un cofinancement AIMF / Agence de l’eau Loire Bretagne / Nantes / Dschang, le projet d’accès durable à l’eau potable et à l’assainissement a Dschang a permis à la fois la mise à niveau des infrastructures et le renforcement des capacités de gestion. 

 

Contexte

Le projet a été conçu pour répondre au principal objectif de la décentralisation initiée par le Gouvernement camerounais en 2010 : l’amélioration des prestations de services publics aux populations. Ce processus s’accompagne d’une politique sectorielle qui se veut ouverte aux initiatives locales et prévoit notamment le transfert de la promotion, du financement et de la gouvernance des systèmes d’eau et d’assainissement vers les communes et communautés urbaines.

Réalisations

Le projet a permis la construction de 55 bornes fontaines et l’amélioration des infrastructures de captage des eaux, au bénéfice direct de 15 000 personnes.

Deux centres de santé ont pu être raccordés aux services d’eau potable et d’assainissement. 
Afin d’assurer la durabilité des investissements sur le territoire communal, l’Agence Municipale de l’Eau et de l’Energie, qui assure la maîtrise d’œuvre du service, a été renforcée et un Comité municipal de coordination de la stratégie a été mis en place.

22 nouveaux comités locaux de gestion ont été formés et équipés pour assurer l’entretien des ouvrages d’eau et d’assainissement.

50 artisans locaux ont été formés à la technique de construction des latrines écologiques.

Des séances de sensibilisation à l’hygiène de l’eau et à l’assainissement ont bénéficié aux élèves de 16 établissements scolaires et aux populations de 15 villages.

Mise en œuvre et budget

Mise en œuvre : 2014-2015
Budget total : 396 500 euros
Financement
AIMF : 250 900 euros
Nantes / Agence de l’eau Loire Bretagne : 125 600 euros
Dschang : 20 000 euros