Fonds africain d’appui à la coopération décentralisée : le Maroc appuiera 14 partenariats entre les autorités locales marocaines et leurs homologues d’Afrique de l’Ouest et centrale

Cette coopération vise à faire bénéficier les Collectivités Territoriales Africaines de l’expertise de leurs consœurs marocaines dans les domaines liés au renforcement des capacités des managers territoriaux, la mise à niveau urbaine, la réalisation d’études de faisabilité…

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DSCHANG – Etudes pour la structuration de la filière GBV

Fin 2018, Dschang a rejoint l’Initiative pour la Santé et la Salubrité en Ville pour mettre en œuvre les études et conditions cadres nécessaires à une stratégie de Gestion des Boues de Vidange (GBV) pour les communes du Département de la Menoua. Aux côtés de l’AIMF et de la Fondation Bill & Melinda Gates, Nantes Métropole est partenaire du programme.

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YAOUNDE – Structuration de la filière de Gestion des boues de Vidanges

Ce projet mis en œuvre avec la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) a abouti à la mise en place d’une stratégie réaliste et évolutive en matière de gestion d’assainissement liquide, et à la construction de la première station de traitement des boues de vidange de la capitale.
Partenaires : CUY, SIAAP, AESN, AFD, AIMF / FBMG – Budget total : 4,3 M€

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KIGALI
Sport et vivre ensemble

Plus de 100 Maires, représentants des autorités locales et des partenaires se sont retrouvés du 1er au 3 juin 2019 à l’occasion de la 89ème réunion du Bureau de l’Association Internationale des Maires Francophones, à l’invitation de Marie Chantal RWAKAZINA, Maire de Kigali et de Anne Hidalgo, Présidente de l’AIMF.

Mémoire et vivre-ensemble

Alors que 2019 est marquée par la commémoration du 25ème anniversaire du génocide des Tutsi du Rwanda, et afin de nourrir la réflexion et l’action des Maires sur le travail de mémoire et le vivre-ensemble, ont été organisés une rencontre avec le Secrétaire exécutif de Commission Nationale pour l’Unité et la Réconciliation, ainsi qu’une visite du Mémorial du Génocide. Les échanges sur « Mémoire et résilience » étaient également nourris des témoignages des représentants d’Ibuka – Mémoire et Justice, du Mémorial ACTe – Centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l’esclavage, et de plusieurs Maires de villes résilientes.

 

Ils ont fait ressortir l’importance de la connaissance et de la reconnaissance de l’histoire, d’un dialogue de vérité. Ils ont mis en avant le rôle du Maire comme médiateur des communautés, pour apaiser les oppositions et tendre vers l’universel

7ème rencontre de la Plateforme des Autorités Locales des Pays des Grands Lacs

Autour du thème « Construire le vivre-ensemble de demain dans la région des Grands Lacs autour des Maires, avec les femmes, les jeunes et les écoles », une rencontre de la Plateforme des Autorités Locales des Pays des Grands Lacs s’est tenue le 1er juin.

 

Le rôle des élus locaux en faveur du dialogue et de la paix dans la sous-région s’exprime à travers cette structure, dont l’AIMF a soutenu l’émergence et la création depuis 2014 avec l’appui de l’Union européenne. La cérémonie d’ouverture sera marquée, notamment, par les discours de Mme la Maire de Kigali, Marie-Chantal Rwakazina, de M. Meschac BILUBI, Président en exercice de la PALPGL et Maire de Bukavu et de M. Anastase SHYAKA, Ministre des Autorités Locales.

Une compétition cycliste pour promouvoir le Sport en ville

Afin de mettre en valeur le Sport en ville, une rencontre cycliste a été organisée les 1er juin et 2 juin par le Comité national olympique du Rwanda, l’Union Francophone du Cycliste et la Mairie de Kigali, sur financement de l’AIMF. Les équipes féminines et masculines junior du Burkina Faso, du Burundi, de Côte d’Ivoire, du Niger, de République Démocratique du Congo et du Rwanda participaient à cette compétition remportée par les équipes rwandaises.

L’expérience « Sport et santé » portée par la Ville de Kigali auprès des populations était également à l’honneur le dimanche 2 juin, avec la participation des Maires francophones au « Car Free Day » de Kigali.

Les décisions du 89ème Bureau de l'AIMF

Le Bureau de l’AIMF s’est réuni le 3 juin sous la Présidence d’Anne Hidalgo, Maire de Paris. En présence du Gouverneur d’Erbil, au Kurdistan, et du Maire de Nyanza (Rwanda), il a donné un avis favorable au souhait de ces deux villes de rejoindre le réseau AIMF, ainsi qu’à celui de l’Association nationale des conseils de la capitale et des provinces du Royaume du Cambodge, et proposera ces adhésions à la prochaine réunion de l’Assemblée générale.

 

L’Observatoire international des Maires en danger, dont le secrétariat est assuré par le Barreau de Paris, a été présenté au Bureau qui a souhaité l’introduire devant l’Assemblée générale, afin d’envisager une participation de l’AIMF à ce dispositif de veille et de défense des élus locaux.

 

Le Bureau a voté 1,2 million d’euros de subventions en appui aux projets urbains structurants de Lubumbashi, Rosso, Kaolack, Banfora, Majunga, Gitega, Praia, Ebolowa, PhnomPenh et Yaoundé. Au total, plus de 9 millions d’euros sont mobilisés par l’AIMF et ses partenaires sur ces programmes.

 

Il a également adopté la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité, pour une reconnaissance des droits et devoirs envers la nature et l’humanité.

 

Il a validé la tenue de la 39ème Assemblée générale de l’AIMF à Phnom-Penh (Cambodge) du 3 au 5 décembre 2019, où sera célébré le 40ème anniversaire de l’association.

Renforcement de la Planification Familiale dans les 3 centres de jeunes de la ville de Kigali

Entre 2000 et 2015, le taux de prévalence contraceptive moderne du Rwanda est en passé de 4% à 48%, et l’indice synthétique de fécondité de 5,8 à 4,2. Alors que le Plan Stratégique National de la Santé 2018-2024 cible la prévention des grossesses non désirées, la ville de Kigali souhaite contribuer à la dynamique nationale, avec l’objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive de 55% actuellement à plus de 60% d’ici 2024 et de cibler plus particulièrement les adolescentes.

Elle a sollicité l’AIMF pour soutenir une démarche originale de promotion de la Planification familiale au sein des lieux de vie et de sociabilité des jeunes, dans une logique de mise en complémentarité entre action territoriale et politique nationale.

 

Problématique et Contexte

La municipalité de Kigali comprend trois districts administratifs, et chacun d’entre eux est doté d’une unité de santé rattachée à la ville et chargée de la coordination des activités sanitaires. On compte sur l’ensemble du territoire 64 postes de santé, 37 centres de santé, 4 hôpitaux de District et 4 hôpitaux de référence.

Des services de Planning Familial sont délivrés dans l’ensemble de ces formations sanitaires, et des produits contraceptifs y sont disponibles à un coût social subventionné par l’État. La santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes constitue néanmoins une problématique majeure puisque peu d’entre eux adhèrent aux offres classiques fournies dans ces formations sanitaires. Majoritairement célibataires, ils appellent au développement de stratégies spécifiques pour pouvoir être atteints.

Dans ce contexte, la ville de Kigali a sollicité l’AIMF en 2018 pour développer des services de PF et SSR-au sein de 3 des 5 centres de jeunes qu’elle gère sur son territoire (soit un par district). Cette démarche originale de promotion de la PF au sein des lieux de vie et de sociabilité des jeunes permettra en outre de mettre en valeur le rôle de l’action territoriale en complémentarité de la politique nationale.

 

Activités
  • Réaliser un diagnostic initial de la demande et de l’offre en matière de Planification Familiale « jeunes » sur le territoire des 3 centres de jeunes ciblés ;
  • Améliorer et intégrer l’offre de services en Planification Familiale et Santé Sexuelle et Reproductive en qualité et en quantité dans trois Centres de jeunes situés dans les trois Districts de la ville de Kigali ;
  • Recrutement et formation de nouveaux personnels de santé, ainsi que des éducateurs des centres, pour fournir des services de PF qualité et adaptés aux jeunes ;
  • Développement de services PF au niveau des centres de jeunes : dotation en matériel médical et de travail, en outils de gestion et de communication, aménagement d’espaces dédiés aux consultations ;
  • Pérennisation et appui à l’approvisionnement régulier des espaces PF des centres de jeunesse en contraceptifs modernes ;
  • Amélioration du parcours de soin des jeunes en matière de PF et SSR, en particulier leur suivi et référencement, via un renforcement de la coordination.

 

Accroître la demande Planification Familiale au sein de la jeunesse
Organisation de campagnes de sensibilisation de masse sur la santé de la reproduction des jeunes à destination : du grand public, des leaders d’option, des parents et éducateurs.
Intégration de l’information, éducation et communication (IEC) sur la PF au sein des activités de sensibilisation de la ville, en priorité à direction de la jeunesse : événements socio-culturels et sportifs, liés à la santé publique et à l’éducation. 
Sensibilisation des jeunes sur la PF en milieu scolaire, en lien avec l’éducation complète à la sexualité et en partenariat avec les formations sanitaires et centres de jeunes (interventions et visites de sites, plages spécifiques, causeries éducatives …). 
Organisation des visites à domiciles pour informer sur la PF et l’offre de soins disponible, en particulier orientées vers les personnes « perdues de vue ».

 

Mettre en place une gouvernance efficace et inclusive pour mener le projet, et porter l’enjeu de SSR des jeunes
Mise en place d’un comité de pilotage incluant les autorités municipales et étatiques (en particulier Ministères de la Santé, de l’Éducation et de la Jeunesse), les prestataires PF et la société civile (intervenants en santé et mouvements de jeunesse). 
Mise en place d’une équipe de coordination et d’administration du projet.

 

Mise en œuvre et financement

Durée : 36 mois (2019-2021)
Budget total du projet : 363 000€
Partenaires : Ville de Kigali, AIMF
Ce projet est soutenu par la Wallonie via le Fonds de coopération de l’AIMF

Eclairage public solaire à Ebolowa

Avec ses 150 000 habitants et alors qu’elle est soumise à une urbanisation rapide, la Commune Urbaine d’Ebolowa fait face à des insuffisances en matière d’éclairage public. Son parc est ainsi constitué de 850 points lumineux, soit 1 pour 150 habitants. A ce manque d’équipement s’ajoute la vétusté du réseau, qui emploie essentiellement une technologie de décharge au mercure, en passe d’être retirée du marché. En matière de compétences communales, la nouvelle loi sur l’électricité de 2011 et les lois sur la décentralisation de 2004 donnent désormais la possibilité aux Communes de s’investir dans la production décentralisée d’électricité, notamment à base d’énergies renouvelables.

L’étude préalable commanditée par la Communauté urbaine a recommandé l’acquisition et l’installation d’un parc de lampadaires solaires. Alors que l’engagement de l’AIMF pour l’électrification solaire au Cameroun (projet FEDACAM) est connu, le Délégué du Gouvernement de la Commune Urbaine d’Ebolowa a sollicité l’appui de l’AIMF pour soutenir et accompagner ce projet en s’appuyant sur les apprentissages du FEDACAM.

 

Objectifs

Le projet vise à mettre le centre ville hors délestage, avec un éclairage solaire autonome composé de 114 lampadaires garantissant la continuité du service public, permettant de sécuriser et maintenir les activités économiques, administratives et commerciales majoritairement concentrées dans ce secteur. Les personnels de la municipalité seront formés et équipées pour poser les bons diagnostics et programmer leurs interventions à bon escient.

 

Activités
  • 1. Création d’un réseau d’éclairage public solaire autonome

- Phase préparatoire
Etudes de conception des ouvrages, y compris implantation définitive des équipements ; réalisation des études de réseau et plans ; élaboration des documents d’appel d’offre travaux…

- Mise en œuvre des travaux : 114 lampadaires autonomes 
Construction d’un réseau de 114 lampadaires autonomes solaires permettant l’autonomisation de l’éclairage public du centre ville d’Ebolowa ; suivi-contrôle des travaux par la maîtrise d’ouvrage municipale.

  • 2. Renforcement des capacités de gestion et maintenance du réseau d’éclairage public municipal

- Renforcement des capacités de la municipalité en régie de l’éclairage public Equipement des services en charge de la maintenance en matériels de travail ; appui à la municipalité dans la maîtrise d’ouvrage communale des projets d’éclairage public.

- Formation des équipes municipales chargées de la maintenance des réseaux d’éclairage public 
Conception et le dimensionnement d’un projet d’éclairage public ; Technologies de l’éclairage public ; Suivi et contrôle de chantiers d’éclairage public ; Entretien et la maintenance des installations ; Prise en charge et la réduction des risques électriques.

 

Données clés

Mise en œuvre : 2019-2020
Budget global : 300 168 €
dont Communauté urbaine d’Ebolowa : 60 034 €
dont AIMF : 240 135 €

MODEAB – Document de capitalisation

Depuis 2011, la commune de Bangangté avec ses partenaires techniques et financiers, met en œuvre un programme pour améliorer les conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement des populations de son territoire.
Au-delà de l’investissement très…

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