ABIDJAN 2022 Congrès AIMF / COP des Villes

Près de 500 élus locaux, représentants des villes et des partenaires se retrouvent à Abidjan du 28 juin au 1er juillet 2022 pour le Congrès 2022 de l’AIMF et la première COP des Villes. 


Alors que la COP15 sur la lutte contre la désertification vient de s’achever à Abidjan et que la 27ème COP pour le Climat se prépare en Egypte, la rencontre d’Abidjan 2022 est un moment fort d’échange, de visibilité et de plaidoyer pour un appui renforcé à l’action climatique des villes.

Pour construire des territoires résilients et inclusifs : le rôle majeur des Maires

Les villes sont au cœur de la réponse au défi climatique. Elles doivent être reconnues et soutenues à la hauteur du rôle majeur qui est le leur. Les travaux du Congrès AIMF et de la COP des villes ont permis de faire valoir les solutions et les attentes des villes pour que les paroles se transforment en actes. Les villes sont prêtes à inventer et créer un nouveau modèle de société qu’il est urgent de mettre en place.

 

La conjonction entre le Congrès annuel de l’AIMF et la COP des villes organisée par la ville de Paris en partenariat avec les réseaux de villes engagés sur les questions climatiques (Climate Chance, ICLEI, C40, FMDV, Global Covenant of Mayors, Energy cities), témoigne de la solidarité entre les villes et de leur volonté d’avancer main dans la main pour que la voix des villes porte toujours plus, ces voix vectrices d’optimisme et de créativité.

Retrouvez toutes les vidéos et documents de ces 4 journées de travaux en bas de cette page

Congrès AIMF - Moments forts et décisions
✔️ Cérémonie d’ouverture

La 42ème Assemblée générale de l’AIMF a été ouverte le 30 juin 2022 par M. François AMICHIA, Maire de Treichville, M. Robert BEUGRÉ MAMBE, Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, SG de l’AIMF,  Mme Anne HIDALGO, Présidente de l’AIMF, Maire de Paris, Prof. KIHLGREN GRANDI, Amb. Désiré NYARUHIRIRA, Représentant de la Secrétaire générale de la Francophonie, M. Kobenan KOUSSI ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Représentant du Premier Ministre. 

🏆 Femme francophone

Mme Arlande Joerger, Lauréate 2022 du Prix AIMF de la Femme francophone

« Je suis fière d’être cette diaspora, fière d’être la personne qui aujourd’hui va vous parler d’Alsace, alors que nous sommes à Abidjan. Car l’immigration c’est aussi une personne qui peut faire rayonner votre région au-delà de ses murs. »

📌 Les décisions à retenir
  • Vote de subventions pour 10 projets de villes qui contribueront au développement des territoires. Ces subventions, d’un montant total d’1,097 M€ pour les tranches votées au présent Bureau, représentent un engagement de 2.8 M € du Fonds de Coopération de l’AIMF, pour un investissement global sur les territoires de 7,8 M € grâce à la mobilisation des villes et partenaires par l’AIMF
  • Election d’un nouveau Bureau pour l’association (2022-2024), à parité femmes/hommes à sa tête
  • Appel des Maires pour la pleine intégration des villes dans les stratégies climatiques nationales et mondiales
  • Adoption d’une résolution sur la promotion et le rayonnement de la langue française
  • Message d’amitié à Armand Roland Pierre Béouindé, ancien Maire de Ouagadougou
  • Création d’un Prix de la Ville bas-carbone
  • Prochaines rencontres de l’AIMF : 97ème Bureau à Tunis en novembre 2022, 98ème Bureau à Paris en avril 2023, Congrès 2023 à Cotonou en octobre. 

TOUS LES TRAVAUX

Renouveler les liens entre la nature, les sociétés humaines et les villes
Conférence Villes & Forêts

Conférence animée par la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, M. Bodelaire Kemajou (CTFC) et Mme Florence Palla (COMIFAC)

📄  Programme de la Conférence

📄  Synthèse : Engagements et plaidoyer des Maires

  • UE : Pacte vert, Engagements de l’UE pour les villes vertes « Green Cities »
  • AFD : Instruments de la Coopération française pour la Foresterie urbaine
  • M. Vincent Beligne GIZ – Côte d’Ivoire : Instruments de la Coopération allemande pour la Foresterie urbaine / Intervention
  • M. Yeye Ange BONI ‐ Bureau régional de l’UNESCO, Point Focal Cop des Villes à l’Unesco
  • M. Baudelaire Kemajou, Directeur du Centre Technique de la Forêt communale (CTFC) : Financer la Foresterie urbaine‐ les instruments internes et externes / Intervention
  • M. BA Oumar, Maire de Ndiob Sénégal, Président du Conseil de surveillance de l’Agence  Sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille, Président du  réseau des Villes vertes du Sénégal – Vidéo
  • M. Boureima Sawadogo Haut‐Commissaire de Ouagadougou – Vidéo La ceinture verte de Ouagadougou
  • M. Atrokpo Luc, Maire de Cotonou, initiateur de la rencontre Cotonou ville verte – Intervention
  • Focus Côte d’Ivoire :
    • Cacao : Développement de la Cacaoculture et protection des espaces forestiers en CI par la délégation de l’UE en Côte d’ivoire
    • Promotion de la gestion forestière par les CTD : Ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire
  • M. Germain Oumba, Conseiller Urbanisme et Logement du Maire de Brazzaville sur les questions des risques et initiateur de la rencontre de l’AVCAC sur ce thème – Intervention
  • M. Kimsuor Lay, Vice‐Président Young Entrepreneurs Association of Cambodia, Siem Reap. InterventionVidéo
  • M. Dan Lert, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la Transition écologique, du Plan Climat, de l’Eau et de l’Energie
  • Mme Seynabou Amy Ka, Conseillère Affaires Internationales‐Montréal : Initiative montréalaise de foresterie urbaine. Vidéo
  • M. Jean Pierre Kabulu Djibu, Professeur des Universités de Lubumbashi, Expert Climat‐Environnement RDC
  • Mme Arlande Joerger primée Femme francophone 2022 – Intervention
COP des Villes

Vous pourrez retrouver toutes les informations sur la COP des villes sur le site dédié, à l’adresse www.abidjan2022.ci

 

GALERIE PHOTOS

KIGALI Le Maire et la société civile

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Plus de 130 délégations de Maires et de partenaires internationaux venant de 30 pays ont participé, en présentiel ou en visio-conférence, au 41ème Congrès des Maires francophones accueilli par la Ville de Kigali a accueilli du 18 au 22 juillet 2021. Dans la continuité de la réunion de Bureau de l’AIMF qui s’était tenue à Kigali en juin 2019 sur le Vivre-ensemble en ville, cette rencontre a mis l’accent sur le rôle des Maires pour faire vivre la cohésion sociale dans les territoires à travers un dialogue continu avec la société civile.

Moments forts et décisions

Une séance d’ouverture au plus haut niveau

La séance solennelle d’ouverture de la 41ème Assemblée générale de l’AIMF a été marquée par la présence de  :

 

  • SEM. Édouard NGIRENTE, Premier Ministre du Rwanda
  • M. Pudence RUBINGISA, Maire de Kigali
  • Mme Anne HIDALGO, Maire de Paris et Présidente de l’AIMF

ainsi que des représentants de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’Union européenne, partenaires de l’AIMF.

Au coeur des débats : le rôle majeur des Maires pour la cohésion sociale

Alors que la crise sanitaire est venue renforcer des inégalités déjà criantes, les autorités locales sont incontournables pour faire vivre sur le terrain la cohésion sociale : pour apporter des réponses concrètes aux questions d’égalité femmes hommes, d’accès à la santé, ou encore de vitalité de la démocratie locale à travers un partenariat entre Maires et société civile. 

 

 

Tout au long des 3 journées de débat, le retour d’expérience rwandais sur les partenariats ville-Etat-société civile en faveur du vivre-ensemble était particulièrement attendu par l’ensembles des participants. Aux côtés des représentants des autorités locales et des organisations de la société civile, les autorités rwandaises étaient mobilisées à haut niveau et représentées notamment par Le Ministre de l’Administration Locale M. GATABAZI et le Dr NGAMIJE, Ministre de la Santé.

LE MAIRE ET LA SOCIETE CIVILE

GENRE ET SANTE

Déclaration des Maires en faveur de l’égalité femmes-hommes et des droits et santé sexuels et reproductifs 

Les Droits liés à la santé sexuelle et reproductive sont un enjeu majeur pour une égalité femmes hommes réelle. Les villes francophones ont souhaité porter à l’international cette question à travers une Déclaration qui formalise leur engagement, notamment pour l’accès aux services de santé, le soutien à la participation et le leadership des femmes, la lutte contre les violences sexistes.  

 

63 villes et 5 associations de villes, représentant plus de 26,5 millions d’habitants, ont été les premières signataires de ce texte qui prévoit notamment la mise en place d’indicateurs communs de suivi, et qui sera diffusé auprès des autres villes du réseau pour élargir la mobilisation.

Rejoignez les 63 villes et 5 associations de villes représentant 26,5 millions d'habitants déjà signataires !

Remise du Prix 2021 de la Femme Francophone

La Présidente de l’AIMF Mme Anne Hidalgo a remis le Prix AIMF de la Femme Francophone à deux femmes leaders issues de la société civile, entrepreneures engagées pour l’éducation et la participation des femmes et des filles à la vie locale : 

 

Mme Lydie Hakizimana (Rwandaise) 

 

Mme Douangmala Phommavong (Laotienne).

Solidarité avec les villes affectées par des crises sanitaires et naturelles 


Réuni le 20 juillet, le 94ème Bureau de l’AIMF a adressé au nom de la communauté des Maires francophone un message de solidarité avec les populations de Liège, de Namur et de Wallonie, victimes d’une crue exceptionnelle, aussi imprévisible que sans précédent.


Dans la continuité du Plan d’appui aux villes face à la Covid-19 engagé dès avril 2020, le Bureau de l’AIMF a débloqué une subvention d’urgence dédiée à l’achat de 100 concentrateurs d’oxygène avec oxymètre, pour apporter une réponse rapide au manque de lits dans les hôpitaux de Tunis et de sa région, alors que le pays fait face actuellement à une forte aggravation de l’épidémie de coronavirus. Il a également acté l’allocation d’une subvention pour l’achat d’un équipement IRM au profit de l’hôpital de Baalbeck, en lien avec la municipalité et le Ministère libanais de la santé.

Appui aux programmes de développement urbain : vote de subventions pour 12 projets dans 9 pays


Le Bureau a également attribué plus 1,2 million d’€ de 1ères ou 2èmes tranches de subventions à 12 projets portés par les collectivités territoriales membres de l’association. Ces subventions de l’AIMF jouent un rôle d’amorce pour constituer des partenariats financiers de plus de 6 millions d’euros. 

 

Au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Congo, en Géorgie, en Haïti, Rwanda, au Togo, au Vietnam, ces projets menés par les municipalités permettront d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, aux services de santé, de soutenir l’économie circulaire, de développer une égalité femme-homme réelle…

TUNIS
La ville francophone numérique

Centré sur les enjeux de la transition numérique des villes, le Congrès 2020 de l’AIMF s’est tenu à Tunis et en ligne les 9 et 10 décembre. 130 délégations de Maires et de partenaires internationaux venant de 33 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, ont participé aux débats sous un format qui a couplé présentiel et distanciel.

Après une année marquée par les crises, cet événement est un symbole de la détermination des Maires à renforcer la solidarité et le dialogue des cultures à partir des territoires. Les séances solennelles d’ouverture du Colloque et de l’Assemblée générale ont été marquées par la présence du Chef du Gouvernement tunisien, SEM Hichem MECHICHI, de la Présidente de l’AIMF, la Maire de Paris Mme Anne HIDALGO, de la Maire de Tunis Mme Souad ABDERRAHIM, du Secrétaire d’Etat français chargé de la Francophonie M. Jean-Baptiste LEMOYNE, du Secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe M. Taïeb BACCOUCHE, du Directeur général de Devco / Commission européenne M. Koen DOENS, du représentant de la Secrétaire générale de la Francophonie Mme Louise MUSHIKIWABO.

Protocole d'entente avec l'UMA, Femmes francophones 2020, décisions du Bureau : les points à retenir

Le Bureau de l’association réuni le 9 décembre a adopté un programme d’appui aux villes pour la réalisation de projets de développement urbain. Il s’est prononcé sur l’attribution de plus d’1 million d’euros de subventions pour 14 projets qui permettront d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, aux services de santé, mais aussi de dynamiser l’entrepreneuriat. Ces subventions de l’AIMF joueront un rôle d’amorce pour constituer des partenariats financiers d’un montant supérieur à 8 millions d’euros. Le Bureau a également examiné l’avancement des programmes de coopération menés par l’AIMF pour l’appui à la gouvernance locale, sur cofinancement de l’Union européenne.

 

L’Assemblée générale réunie le 10 décembre a procédé à l’élection pour 2 ans du Bureau de l’association qui sera présidé par Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris. La Maire de Tunis, Mme Souad Abderrahim, a été élue Vice-Présidente et les Maires de Cotonou, Douala, Nice et Saint-Denis de la Réunion font leur entrée au Bureau. L’Assemblée générale a également validé le lieux des deux prochaines rencontres du réseau : Bureau à Bordeaux en mars 2021 sur le thème de l’économie circulaire, et Assemblée générale à Kigali en juillet 2021.

 

 

Par ailleurs M. Taïeb Baccouche, Secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe et la Présidente de l’AIMF Mme Anne Hidalgo ont signé un Protocole d’entente pour renforcer la coopération entre les deux organisations.

 

Enfin le Prix AIMF de la Femme Francophone a été décerné cette année à deux citoyennes engagées pour le numérique : Marie du Chastel, curatrice du festival KIKK de Namur et créatrice du projet AfriKIKK, et Aude Nyadanu, créatrice du projet Lowpital, organisant des hackathons pour faire émerger des solutions innovantes en matière de santé.

Villes et numérique : comment tenir les promesses de l'innovation ?

En quelques courtes décennies, la révolution numérique a bouleversé le monde et débordé toutes les prévisions. Mais malgré la force des transformations qu’il porte déjà en termes sociaux, culturels, économiques, le numérique n’a pas encore donné la pleine mesure de ses possibilités pour aider les villes à mettre en œuvre des stratégies de développement et une consolidation de la citoyenneté. 

Les crises mondiales que nous sommes en train de traverser, climatiques, sanitaires, sociales, économiques, donnent peut-être l’occasion de mobiliser le numérique au service des villes pour leur donner des possibilités d’agir, plus efficacement et plus humainement.

A l’issue d’une phase préparatoire menée à travers des ateliers en visio-conférence (voir ci-dessous), le Colloque tenu à Tunis le 9 décembre sur Villes et numérique a permis de rendre compte des travaux et de dégager des pistes d’action. Une Résolution des Maires francophones à l’attention du Sommet des Chefs d’Etat sur le numérique a été adoptée.

SEANCE D’OUVERTURE

VILLE, NUMERIQUE &
SERVICES ESSENTIELS

VILLES, INNOVATION ET ENJEUX NUMERIQUES

#1 – Résoudre la crise urbaine du logement par l’innovation
Thématique animée par la Ville de Bordeaux
📃 Recommandations – Atelier Numérique et logement

📅 Atelier préparatoire – 12 novembre / 11:00 – 13:00 (GMT+1)

La crise du logement, notamment en Afrique, tient à la fois au manque de logements neufs de qualité et au mauvais état des logements existants. Cette situation s’aggrave chaque année car la demande augmente plus vite que l’offre, du seul fait de l’immigration massive vers les villes. Cela se traduit par un surpeuplement des logements existants, par l’augmentation du nombre de sans-abris et par le développement de l’habitat informel. La constitution d’un parc de logements sociaux a longtemps été considérée comme la solution la plus efficace pour sortir de cette situation. Cette politique interventionniste n’a pas été suffisante en raison d’un manque de financement et d’une accessibilité limitée pour les classes populaires qui en ont le plus besoin.

De nombreux logements sont de mauvaise qualité, avec des mauvais raccordements à l’électricité et à l’eau potable. Grace à l’innovation, le logement peut devenir une solution en matière économique, sanitaire et environnementale.
Aujourd’hui, il ressort que des initiatives doivent venir en complément de ces politiques publiques insuffisantes, et l’innovation peut contribuer à résoudre la crise du logement en améliorant l’accès au capital, en réduisant les coûts de construction et en fluidifiant le marché de l’achat-vente-location.

Face aux difficultés, il existe des solutions innovantes qui pourraient participer à une amélioration de la situation. Par exemple, la mise en place d’un cadastre sécurisé améliore la fiabilité des titres de propriété et évite les mauvaises surprises.
Les capitaux étrangers qui pourraient revenir devront être orientés vers le financement de construction de maisons à bas coûts plutôt que vers le secteur hôtelier qui ne profite pas vraiment aux locaux. De ce point de vue, on ne peut que se féliciter de voir l’Agence Française de Développement (AFD) lever des fonds pour LAPO, la première banque « alternative » du continent qui fournit des micro-crédits hypothécaires aux africains. Parallèlement, l’épargne locale peut être mobilisée grâce au Crowdfunding immobilier. Ce nouveau canal de financement devrait notamment séduire les membres de la diaspora africaine qui peuvent désormais investir directement et en toute transparence dans des projets immobiliers de leur pays d’origine.

La solution viendra aussi de l’innovation et notamment de la standardisation qui se traduira par la production à grande échelle de logements identiques. Cette nouvelle façon de produire doit permettre une baisse significative des délais et des coûts de construction. Ainsi, le promoteur ivoirien La Sicogi envisage de créer une unité industrielle de matériaux et une autre de préfabrication de logements. Les entreprises françaises comme LAFARGE, en partenariat avec l’AFD, essayent également de développer des procédés de construction moins coûteux. La problématique environnementale doit aussi être prise en compte avec la construction de maisons à partir de matériaux locaux tels que de la terre et de la paille mélangées. Dans le même temps, il s’agit de rénover les bâtiments existants pour qu’ils soient moins gourmands en énergie. L’organisation TERRA technologies qui rénove des maisons à Dakar depuis 2009 afin de réduire leur consommation énergétique. Certaines deviennent même autosuffisantes grâce à l’installation de panneaux solaires dont les rendements sont évidemment excellents en Afrique.

Enfin, il faut aller contre les lourdeurs administratives qui font obstacles à la fluidité du marché notamment dans la gestion locative qui représente souvent une charge pour le propriétaire

#2 – Ville, éducation et innovation
Thématique animée par la Ville de Rabat
📃 Recommandations – Atelier Education

[19.11.20] – Atelier 2

[28.10.20] – Atelier 1


En période de confinement, l’éducation représente un deuxième objet majeur d’application des nouvelles technologies. À l’origine, l’approche était centrée sur les outils : radio ou télédiffusion de programmes éducatifs en Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal. Les premières mobilisations de technologies pour diffuser la culture peuvent être datées des années 1960. Puis les outils se sont perfectionnés et sont devenus de plus riches et interactifs grâce à l’utilisation plus massive de logiciels et cédéroms éducatifs dans les écoles dans les années 1990, d’ordinateurs individuels et de connexions au réseau internet à partir des années 2000.

Actuellement, l’approche est centrée sur le contenu et les usages via l’utilisation d’Internet et de la téléphonie mobile : universités en ligne, campus numériques, plateformes numériques de cours en accès libre (MOOC, massive open online course), petites plateformes portables d’accès à Internet (BluPoint) permettant un accès gratuit du contenu en Bluetooth ou Wifi sur des téléphones portables ou appareils compatibles (tablettes, liseuses) dont le prix et la consommation d’énergie diminuent.

La tendance est également à une hybridation des dispositifs pédagogiques pour l’éducation de base, la formation continue ou l’apprentissage (radios éducatives, accès à Internet et téléphonie mobile). L’impact des TIC est considérable dans la formation et le renforcement de la société civile, et plus généralement en matière de liberté d’expression. Dans les médias en ligne, les forums et les réseaux sociaux existent des espaces entièrement ouverts et échappant très largement au contrôle des pouvoirs en place. A Namur, afin de répondre à la fermeture des écoles du fait du COVID, la plupart des enseignants et enseignantes a développé une panoplie de solutions, mêlant recours à la technologie et initiatives humaines pour garder le lien avec les élèves, proposer des travaux et des activités destinés à maintenir l’éducation des enfants. Les outils ont facilité la gestion du travail à domicile et permis les échanges, malgré la séparation physique, entre les élèves, leurs parents et leurs enseignants.

Il faut pouvoir mobiliser le numérique d’une part en période de crise pour permettre une continuité de l’enseignement auprès des jeunes et des étudiants, d’autre part dans des temps moins difficiles, pour accroître les contenus et faciliter les accès.

Pour les municipalités, l’enjeu est majeur : elles ont à veiller à la bonne mobilisation des outils, à leurs capacités à accompagner les enseignants (et non à les remplacer), à leur accessibilité de sorte à réduire les fractures numériques, entre générations et entre classes sociales.

#3 – Villes, numérique, agriculture et alimentation
📅 Atelier préparatoire – Jeudi 26 novembre 2020 / 15:00-17:00 (GMT+1)
📃 Recommandations – Atelier Agriculture et alimentation

Pour soutenir et accélérer les réponses à la croissance démographique, à l’urbanisation, aux changements de régime alimentaire, au changement climatique et aux crises humanitaires prolongées, un nouvel ensemble de solutions innovantes s’impose d’urgence.

Les technologies et les services numériques sont appelés à jouer un rôle central dans la réalisation des objectifs en matière de réduction de la pauvreté, de sécurité alimentaire et de nutrition. De jeunes entrepreneurs des villes africaines vont vers les zones rurales, développant des solutions ingénieuses à certains des problèmes les plus pressants.

Les solutions numériques peuvent intervenir à de nombreuses phases de la production, de la transformation et de la distribution des ressources agricoles. Elles peuvent éclairer les décisions au niveau de la production, sur l’optimisation de la chaîne de valeur, sur les méthodes de stockage, et aider ainsi les agriculteurs à améliorer leur production, puis à prévenir le gaspillage et la perte lors de la récolte et après la récolte.

Comment libérer le potentiel encore mal exploité d’une agriculture vivrière pour contribuer à éradiquer la faim et améliorer l’essor et la prospérité des petits exploitants  ? Les innovations peuvent-elles servir de catalyseur à la transformation de l’agriculture et résoudre les innombrables difficultés que rencontrent actuellement les agriculteurs africains  ?

Les technologies s’appuient sur des innovations numériques pour permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs rendements, d’être plus résilients face au changement climatique, de se rapprocher des marchés et, en dernier ressort, d’accroître leurs revenus grâce à une baisse du coût et des quantités des intrants, une hausse de la production et une augmentation de la valeur de leurs produits. Le fait de pouvoir réduire les coûts de transaction grâce au développement rapide de la téléphonie mobile et de l’accès à internet mais aussi des paiements en ligne, change la donne. Les technologies numériques peuvent par ailleurs permettre de surmonter les obstacles linguistiques et ceux liés à l’illettrisme. Les contenus peuvent être présentés via une vidéo ou des images traduites dans les langues locales, en s’appuyant sur les outils de reconnaissance d’image et d’intelligence artificielle.

La numérisation de l’agriculture et de la chaîne de valeur alimentaire n’ira pas sans difficultés. Il faudra prendre garde à ne pas creuser davantage la fracture numérique entre les économies et entre les secteurs, et entre ceux qui ne disposent pas des mêmes capacités d’adaptation face aux nouvelles technologies. Il est nécessaire de créer des conditions minimales pour assurer l’utilisation des technologies, à savoir : la disponibilité, la connectivité, le faible coût, l’alphabétisation et l’éducation numérique dans les écoles. Sans oublier les facteurs qui facilitent l’adoption des technologies : l’utilisation d’internet, des téléphones portables et des réseaux sociaux, les compétences en informatique et une culture de l’entrepreneuriat agricole et de l’innovation (mise en valeur des talents, programmes éclairs et hackathons, incubateurs, et programmes accélérateurs).
Les villes auront un rôle à jouer dans cette révolution. Et tout particulièrement les villes petites et moyennes car elles jouent un rôle important dans l’interface urbain-rural en pleine évolution. Les petits entrepreneurs y sont nombreux et dynamiques et comptent parmi les principaux porteurs des activités marchandes et de service. Leur présence est indispensable tant pour entretenir des espaces cultivés écologiquement et économiquement vitaux autour et dans les villes, que pour renforcer l’intégration de leurs territoires dans les circuits marchands. Cependant, les systèmes relationnels demeurent asymétriques. Si les petits producteurs semblent être centraux dans les activités de desserte des zones rurales, en réalité, ils sont très concurrencés dans la collecte et les débouchés des productions agricoles par les coopératives paysannes et les intermédiaires des grandes villes. À travers eux, c’est donc le rôle des villes secondaires dans les systèmes d’intégration spatiale et économique qui est en jeu.

#4 – Ville, santé et numérique
Thématique animée par Toulouse
📃 Recommandations – Atelier ville, santé et numérique

📅 Atelier préparatoire – 10 novembre 2020 / 10:30 – 12:30 (GMT+1)

Mettre le numérique au service de la santé permet des avancées significatives parce qu’elle permet d’améliorer le travail de prévention et de dépistage mais aussi parce qu’elle peut faciliter l’accès aux soins et le suivi des traitements.

En permettant une communication affranchie des distances, la technologie réduit les coûts, pallie le manque de personnel ou d’infrastructures sanitaires et permet de soigner jusqu’aux populations isolées ou vivant dans des zones reculées. Par exemple, le développement de kits d’examen portables couplés à la prise de photographies de haute qualité avec des téléphones portables et leur transmission à des spécialistes permettent à des médecins de procéder à des diagnostics à distance pour des traitements plus précoces. Cette initiative a été menée pour dépister la fièvre Ebola au Rwanda et au Nigeria, avec succès. La surveillance en temps réel a permis de contenir l’épidémie.

Au Rwanda, des drones sont utilisés pour parachuter des poches de sang dans des zones difficiles d’accès. Ailleurs, ce sont des kits de diagnostic qui ont pu être livrés à des communautés à faibles revenus pour lutter contre la malaria. Ces services sont à la fois efficaces et relativement peu coûteux. Mais il faut une coordination des initiatives et une centralisation des résultats, par les villes.

La technologie permet ensuite de collecter et d’analyser des données, issues des appels mobiles anonymisés, de l’activité des antennes relais de téléphonie mobile ou de la surveillance par des drones, pour détecter des épidémies – via la géolocalisation des appels aux services d’assistance –, suivre la propagation de maladies par le biais de la cartographie – suivi des déplacements de populations – et ainsi mieux cibler la distribution de médicaments. Les services municipaux en charge de la santé peuvent aussi organiser et mettre à disposition les informations sur les services de santé disponibles, publics et privés, sous forme de liste à jour, de cartes géoréférencées, de liens pour contacter les services en temps réel.
Mais les municipalités ont aussi un rôle politique à jouer. Alors que la méfiance vis-à-vis des technologies monte en raison de leur possibilité de contrôle des individus, quelques règles éthiques simples, défendues et démontrées par les villes pour respecter le droit des individus permettraient de mieux mobiliser les données collectives dans la lutte contre les maladies et dans les campagnes de soin.

Toute équipe municipale peut donc prendre des initiatives qui peuvent faciliter le développement de la santé numérique : d’une part en soutenant des start-up, en organisant la coopération entre les villes et même entre leurs hôpitaux ; d’autre part en permettant un climat de confiance, en devenant garante des libertés individuelles et de l’utilité humaine (non marchande ?) des données qui sont échangées. , surtout si elle compte un médecin dans ses rangs, peut, par ses initiatives, faciliter le développement de la santé numérique en soutenant des startups ou de la coopération entre hôpitaux situés dans des villes jumelées.  

 

#5 – Le lien entre villes et start-ups : agir avec les innovateurs pour la transformation durable de la cité
📃 Recommandations – Atelier Villes et Stats-ups

📅 Atelier préparatoire – 3 décembre 2020 / 10:00-12:00 (GMT+1)

La crise sanitaire a placé au premier plan les enjeux liés à l’essor du numérique. En effet, en devenant le moyen d’accès quasi-exclusif à de nombreuses activités du quotidien, le numérique s’est imposé encore davantage.

Les start-ups sont au cœur de l’innovation dans le domaine des technologies numériques. Partout, elles innovent en identifiant des besoins et en proposant des solutions numériques. Celles-ci ont trait à tous les domaines, l’agriculture, la santé, l’éducation, l’urbanisme…

Accompagner les start-ups permet ainsi le développement d’un écosystème qui mobilise le numérique au service des besoins des citoyens. De plus, un écosystème de start-up contribue au développement de l’économie et de l’emploi, là où il se trouve. De fait, les start-ups apportent beaucoup aux villes où elles se trouvent. Les villes ont donc intérêt à les aider à déployer leurs solutions.

Réciproquement, les start-ups du numérique bénéficient grandement d’un accompagnement par les villes. Elles ont besoin de soutien financier et matériel que les villes peuvent leur apporter en plus d’un écosystème favorable et d’une échelle sur laquelle se focaliser au commencement.

 

#6 – Valorisation, gestion et protection des données numériques urbaines
📃 Recommandations – Atelier données numériques 

Les technologies numériques posent la question de la gestion des données. En effet, elles génèrent des données numériques qui sont la matière première des solutions déployées dans le cadre de la smart city. Ainsi, pour les collectivités, les données deviennent un enjeu majeur.

Exploiter ses données demande (1) de se rendre compte que l’on en a (2) de se demander ce que l’on veut en faire et (3) de déterminer comment faire : comment protéger les données personnelles ? comment emporter l’adhésion des usagers ? comment anticiper sur les enjeux techniques pour permettre l’inclusivité ?

Ces questions, les maires vont se les poser lorsqu’ils vont engager une démarche de smart city, lorsqu’ils vont être sollicités par des entreprises, ou lorsqu’ils vont partager vouloir partager leurs données avec leur écosystème de start-ups.

#7 – Gouvernance des plateformes numériques de mobilité et de logement
📃 Recommandations – Plateformes numériques

Les plateformes numériques jouent un rôle de plus en plus important dans la fabrique de la ville. Pourtant, dans la plupart des pays, elles échappent au contrôle et à la régulation des autorités publiques en charge des villes.

Nombreux sont les exemples de plateformes ayant un très fort succès commercial. Elles répondent à une demande mais soulèvent des enjeux pour les collectivités. Ainsi, AirBnb permet l’accroissement du tourisme, mais au prix d’une augmentation des prix du foncier en centre-ville. Waze offre un service performant d’optimisation du trajet aux conducteurs qui l’utilisent mais ne prend pas en compte les plans d’urbanisme élaborés par les services de la ville. Les trottinettes en free-flotting développent les possibilités de mobilité alternatives à la voiture mais occupent les trottoirs de l’espace public sans payer le stationnement.

Aujourd’hui, faute de données accessibles sur leur activité, ces plateformes échappent aux différents leviers de régulation qui permettraient d’inscrire leurs actions dans le cadre des priorités locales.

La régulation de ces plateformes passe d’abord par la connaissance de leur activité, de leur modèle business et de leur maillage territorial. Ensuite, le choix d’un mode de régulation correspond à un arbitrage entre ce qu’elles apportent et les externalités négatives qu’elles engendrent. Pour ce faire, une évolution des cadres juridiques et une articulation des cadres locaux et nationaux est souvent nécessaire.

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PHNOM PENH
Villes résilientes

Plus de 400 élus locaux, experts et partenaires se sont retrouvés à Phnom Penh, du 2 au 5 décembre 2019, pour le Congrès de l’AIMF, qui célèbre cette année son 40ème anniversaire. En cette année de souvenir de la libération de Phnom Penh, la résilience des villes était au cœur des échanges.

A l’occasion de cette rencontre, les Maires ont adopté une Résolution relative à la situation d’Adama Sangaré, Maire du District de Bamako, une Résolution pour un appui renforcé aux populations réfugiées, et une Résolution sur l’action des Maires en matière de biodiversité. Ils ont retenu un appui à 14 projets de villes, qui amélioreront les conditions de vie de plus de 3 millions de personnes. Enfin, ils ont souhaité s’engager comme membre fondateur de l’Observatoire international des Maires en danger en cours de création.

#Climat et #Résilience au cœur des échanges


Comment une ville peut-elle se reconstruire et retrouver sa force vitale après les épreuves les plus difficiles ? Comment prévenir et se préparer à ces situations ? Le colloque organisé le 3 décembre a traité ces questions en s’appuyant notamment sur l’expérience de Phnom Penh. 

 

Point central de cette résilience, les questions climatiques ont bien sûr été au cœur des débats. Les villes ont réaffirmé leur engagement ferme pour une action locale, à travers une Résolution relative à l’action des Maires en matière de biodiversité.

 

Par ailleurs, le Prix AIMF de la Femme Francophone a été décerné cette année à deux citoyennes dont la mobilisation pour l’environnement est particulièrement remarquable : la Nigérienne Maïmou WALI, Présidente de l’ONG Cercle.DEV, et la Canadienne Andréanne LAUREIN, PDG de l’Epicerie LOCO.

Gouvernance de la #Data : adoption d’une feuille de route


Autre enjeu majeur des villes pour demain : la gestion, la protection et la valorisation des données urbaines, dont la production est exponentielle. Pour renforcer leur coopération sur la gouvernance de ces data, les Maires francophones ont adopté une Feuille de route qui constituera la base d’un programme d’action mis en œuvre à partir de 2020 avec l’appui de l’Union européenne.

Résolutions et engagements

Alors qu’un Observatoire international des Maires en danger est en cours de constitution à l’initiative de réseaux d’avocats et d’ONG, l’Assemblée générale réunie le 4 décembre a validé la proposition du Bureau d’associer l’AIMF à cette future association. Partout dans le monde, les Maires, de plus en plus, subissent les risques liés à l’exercice de leurs fonctions, qu’ils paient parfois de leur vie. Cet observatoire se donnera tout d’abord pour mission d’établir un état des lieux de la situation et d’établir un référentiel juridique.

 

L’Assemblée générale a également adopté trois résolutions : une Résolution relative à la situation d’Adama Sangaré, Maire du District de Bamako, une Résolution pour un appui renforcé aux populations réfugiées, et une Résolution sur l’action des Maires en matière de biodiversité.

Appui au développement local : 14 projets, 3 millions de bénéficiaires


Le Bureau de l’association réuni le 3 décembre a examiné le programme d’appui aux villes pour la réalisation de projets de développement urbain et accordé de près d’1.5 million de subventions pour 14 projets qui permettront d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, aux services de santé, mais aussi de dynamiser l’entrepreneuriat.

 

Ces subventions de l’AIMF permettront de constituer des partenariats financiers d’un montant supérieur à 9 millions d’euros. Au Cambodge, cet appui concernera la structuration d’une filière de gestion des boues de vidange à Siem Reap, et les Maires se sont rendus dans cette ville dans le cadre du suivi de cette opération.

Réunions de suivi des coopérations


Par ailleurs, le Congrès a été l’occasion, pour les groupes de travail et réseaux liés à l’AIMF, de se réunir : la seconde Conférence des Maires d’Asie du Sud-Est a été organisée le 2 décembre ; suivie par la réunion de la Commission Villes innovantes de l’AIMF, présidée par Nantes, et par celle de la Commission Vivre-Ensemble présidée par Montréal.

 

Les réseaux Fast Track Cities, initiative d’ONUSida regroupant des villes autour de la lutte contre le Sida, et Zéro Palu !, ont également organisé des sessions d’information à l’attention des Maires francophones.

 

Par ailleurs, pour approfondir la coopération de terrain engagée avec Phnom Penh, les études préalables sur l’assainissement de la ville, réalisées en partenariat avec l’AIMF, ont été restituées. Un tour de table financier a été ouvert sur cette base, en présence des partenaires et bailleurs internationaux du secteur de l’assainissement (Banque Mondiale, AFD, Jica, Fondation B&M Gates…), pour une mise en œuvre opérationnelle à partir de 2020.

LILLE
Sport et ville

Le Congrès 2018 des Maires francophones s’est tenu à Lille du 5 au 7 novembre, autour de la thématique "Villes et sport au service du développement et du mieux vivre ensemble".

Plus de 400 élus locaux, experts et partenaires participent du 5 au 7 novembre au Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones réuni à Lille sous la Présidence de Mme Anne HIDALGO, Maire de Paris. Trois journées pour échanger sur les initiatives locales qui portent les valeurs du sport en ville, mais aussi pour dessiner l’avenir d’une AIMF en expansion.

Pour le vivre-ensemble et la citoyenneté : les valeurs du sport en ville

Ville et sport se nourrissent l’un l’autre. Alors que la ville fait de l’éducation physique et sportive une politique publique pour favoriser notamment l’intégration, la cohésion sociale et la santé publique, le sport fait de la ville un terrain de jeux, nécessitant des infrastructures et des aménagements.

 

Dans ce contexte l’objectif est de porter un plaidoyer pour rapprocher sport de quartier et sport de haut niveau. La Ministre française des sports, Mme Roxana MARACINEANU et le Président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, M. Tony ESTANGUET, participaient à la séance d’ouverture.

 

Les débats étaient structurés autour de 3 ateliers : 

Atelier 1 – Sport : diversité ou complémentarité 

Atelier 2 – Sport, innovations et développement local  

Atelier 3 – Villes et grands événements sportifs internationaux : risque ou opportunité ?

 

Afin de valoriser l’engagement des Femmes, par le sport, pour le développement des territoires, la Présidente de l’AIMF Mme Anne Hidalgo a remis le Prix AIMF de la Femme Francophone à Mme Félicité RWEMARIKA, Rwandaise, Fondatrice du Réseau de football féminin rwandais et de l’Association AKWOS, et à Mme Azza BESBES, Tunisienne, Escrimeuse multi-médaillée.

Une institution renforcée, des partenariats d'avenir

Réunis le 5 novembre, les membres du Bureau ont décerné la qualité de Membre d’Honneur de l’AIMF en qualité de Secrétaire général honoraire à M. Khalifa Sall, ancien Maire de Dakar et Secrétaire général de l’AIMF, soulignant son engagement en faveur de la reconnaissance des pouvoirs locaux et pour les valeurs prônées par l’association. Ils ont également acté la mise en place d’un groupe de médiateurs composé d’anciens Maires, au service de l’activité de l’AIMF et de ses membres.


L’Assemblée générale réunie le même jour a élu son Bureau pour les deux prochaines années, renouvelant la Présidence de Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris. M. Robert Beugré Mambé, Gouverneur d’Abidjan, a été élu Secrétaire général. Mme Rose Ossouka Raponda, Maire de Libreville, a été reconduite aux fonctions de Trésorière. La contribution volontaire au budget de fonctionnement de l’AIMF de deux nouveaux Etats francophones, le Cameroun et la Centrafrique, viendra renforcer les fonctions support du réseau.


L’Assemblée générale a également adopté la nouvelle Programmation stratégique de l’AIMF, alors que l’association est dans une phase importante de croissance, attirant de nouveaux partenaires. Une journée d’échanges est organisée le 7 novembre avec ceux-ci pour rapprocher leurs attentes de celles des Autorités Locales : Organisation Internationale de la Francophonie, Union européenne, Fondation Bill & Melinda Gates, Agence Française de Développement, Climate Chance , C40…

Appui au développement local : 20 projets, 7 millions de bénéficiaires

Le Bureau de l’AIMF a attribué près de 2,5 millions d’euros de subventions pour 20 projets (14 nouveau projets, 6 suites de projets déjà engagés). Ils seront mis en œuvre par 14 villes et bénéficieront à 7 millions de personnes.

Ils permettront d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, ils faciliteront l’accès à la planification familiale, ils dynamiseront le développement économique des villes. Ces subventions de l’AIMF permettront de constituer des partenariats financiers d’un montant supérieur à 8 millions d’euros.

Ville et sport se nourrissent l’un l’autre. Alors que la ville fait de l’éducation physique et sportive une politique publique pour favoriser notamment l’intégration, la cohésion sociale et la santé publique, le sport fait de la ville un terrain de jeux, nécessitant des infrastructures et des aménagements.

 

Dans ce contexte l’objectif est de porter un plaidoyer pour rapprocher sport de quartier et sport de haut niveau. La Ministre française des sports, Mme Roxana MARACINEANU et le Président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, M. Tony ESTANGUET, participaient à la séance d’ouverture qui lançait ces débats, structurés autour de 3 ateliers : Atelier 1 – Sport : diversité ou complémentarité / Atelier 2 – Sport, innovations et développement local  / Atelier 3 – Villes et grands événements sportifs internationaux : risque ou opportunité ?

 

Afin de valoriser l’engagement des Femmes, par le sport, pour le développement des territoires, la Présidente de l’AIMF Mme Anne Hidalgo a remis le Prix AIMF de la Femme Francophone à Mme Félicité RWEMARIKA, Rwandaise, Fondatrice du Réseau de football féminin rwandais et de l’Association AKWOS, et à Mme Azza BESBES, Tunisienne, Escrimeuse multi-médaillée.

MONTREAL
Pour un réseau solidaire des villes

Plus de 350 élus locaux, experts et partenaires se sont retrouvés du 19 au 22 juin à Montréal à l’occasion du Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones à l’invitation du Maire M. Denis Coderre et de la Présidente de l’AIMF, Maire de Paris, Mme Anne Hidalgo. L’accent a été mis sur les femmes et l’importance de leur mobilisation en réseau pour renforcer leur impact sur le développement des territoires. Lors de ce Congrès, les maires francophones ont réaffirmé leur soutien au Maire de Dakar Khalifa Sall.
Reconnaître et renforcer la place des femmes dans le développement local
Ces trois journées ont permis aux élus locaux d’échanger sur les solutions à mettre en place pour un développement durable et partagé de leurs villes. Plus particulièrement, l’AIMF a proposé une mise en perspective des apports et des attentes des femmes entrepreneurs à l’égard des collectivités locales, et a lancé une réflexion sur la nécessité d’une structuration sous-régionale des réseaux de femmes. L’objectif étant de susciter un travail en commun entre élus locaux et jeunes leaders au profit du développement des territoires. Symbole de cet engagement de notre réseau, le premier Prix AIMF de la Femme francophone a été remis officiellement à la lauréate 2017, la tunisienne Mme Cyrine Ben Romdhane.
Une solidarité concrète
Le Bureau de l’association qui s’est réuni sous la présidence de Mme Anne Hidalgo a adopté un programme de subventions de plus d’1 million d’euros pour des projets portés par les villes membres, qui concernent l’amélioration des conditions de vie des populations, le développement économique, culturel et social.
9 nouvelles villes ou associations faîtières ont par ailleurs été admises comme membres ou membres associés.
Un partenariat innovant avec la Fondation Bill & Melinda Gates
Cette rencontre a également été l’occasion d’informer largement les villes membres sur l’Initiative pour l’amélioration des services urbains clés dans les secteurs sociaux, signée entre l’AIMF et la Fondation Bill & Melinda Gates en mars dernier et mise en œuvre en partenariat avec la Ville de Paris.
Premier partenariat entre cette grande Fondation américaine et le réseau des élus locaux francophones, l’Initiative aboutira sur la mise en place de 15 projets pilotes en 4 ans. Ceux-ci seront centrés sur 3 problématiques clés, abordées à travers une démarche d’innovation : le planning familial, l’assainissement par traitement des boues de vidange et l’urgence.
Plus de 6 millions de dollars seront mobilisés pour appuyer financièrement et techniquement les villes francophones dans le développement de leurs projets en la matière. La Fondation Bill & Melinda Gates apportera un co-financement à hauteur de 4,75 millions de dollars. La ville de Paris, l’AIMF et les villes bénéficiaires des projets pilotes apporteront les financements complémentaires.
Le partenariat stratégique AIMF-UE entre dans sa seconde phase
Plusieurs ateliers ont permis de faire le point sur l’avancement des plaidoyers des autorités locales et sur leur structuration sous-régionale, deux démarches menées dans le cadre du Partenariat stratégique AIMF-Union européenne. Alors que ce partenariat, signé pour 7 ans en 2015, va entrer dans sa seconde phase, il s’est également agi de préparer et d’adopter son plan d’action 2018-2020.

BEYROUTH
Construire la ville du vivre-ensemble

Plus de 350 élus locaux, experts et partenaires participaient du 28 au 30 septembre 2016 au Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones réuni à Beyrouth à l’invitation du Maire M. Jamal Itani et de la Présidente de l’AIMF, Maire de Paris, Mme Anne Hidalgo. Trois journées qui ont permis d’échanger sur les solutions locales à développer pour favoriser le vivre-ensemble, mais aussi de faire le point sur les projets emblématiques soutenus par l’AIMF et ses partenaires.

Le vivre ensemble au cœur des débats

Alors que les villes membres du réseau font toutes face à la nécessité de renforcer au quotidien le vivre-ensemble, les débats visent à partager des solutions concrètes autour de cet objectif. Universitaires, experts du monde de l’Economie Sociale et Solidaire et représentants des grandes agences internationales comme l’UNESCO accompagnent la réflexion des élus locaux.
La synthèse des travaux est disponible en téléchargement ci-dessous.

Atelier 2 – Les communautés au service du vivre ensemble

Des partenariats emblématiques

Ces trois jours ont également permis de faire le point sur certains projets emblématiques portés par l’AIMF et ses partenaires :
– le partenariat stratégique AIMF/Union européenne pour le plaidoyer des maires et le renforcement des réseaux sous-régionaux de villes ;
– le programme Valorisation du patrimoine et développement économique de Tombouctou, mené en partenariat avec l’UNESCO et le Mali.
De nouvelles coopérations, particulièrement porteuses, ont été lancées :
– un partenariat entre l’AIMF et la Fondation Bill et Melinda Gates pour la mise en place de projets d’amélioration de la santé urbaine ;
– un partenariat entre l’AIMF et ONU Femmes

Appui aux projets de développement local

Le Bureau de l’AIMF, réuni le 29 septembre sous la présidence de Mme Anne Hidalgo, a voté l’attribution de plus d’1 million d’euros de subventions pour des projets portés par les villes qui permettront d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement, la gestion des déchets, l’accès à la culture et à l’éducation et le développement du tourisme.

Création du Prix AIMF de la femme francophone

Le Conseil d’administration a également décidé de la création du Prix AIMF de la femme francophone. Celui-ci récompensera, chaque année, une femme issue de l’un des 49 pays des villes membres l’AIMF, qui se sera illustrée par la réalisation d’actions locales et exemplaires, démontrant ainsi sa capacité à affirmer son leadership.

9 nouvelles villes rejoignent l’AIMF

L’Assemblée générale qui s’est réunie le vendredi 30 septembre a validé l’adhésion de 5 nouvelles villes, dont les villes de Tyr et de Batroun au Liban. Quatre villes font leur entrée en tant que membres associés dont, pour la première fois, deux métropoles algériennes : Alger et Oran.

Résolutions finales

Enfin, l’Assemblée générale a adopté une série de résolutions portant sur le vivre-ensemble et l’apaisement des relations, sur la mobilisation des élus locaux francophones dans le cadre de l’Agenda international, sur la place et le rôle de l’AIMF au sein de la Francophonie.

Vivre-ensemble : ressources pour les villes

TUNIS
L’innovation, réponse aux défis d’un monde + urbain

Plus de 200 maires et représentants des autorités locales étaient rassemblés à Tunis, du 7 au 9 octobre 2015, à l’occasion de la 35ème Assemblée générale de l’AIMF. Les échanges étaient centrés sur l’innovation au service du développement des territoires.

Les moments forts de la 35ème AG

Ayant choisi de tenir leur rencontre annuelle dans cette ville symbole de l’aspiration d’un peuple à la liberté afin d’y exprimer leur solidarité, les maires se sont réjouis de l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2015 au Dialogue national tunisien.
La Déclaration finale de l’Assemblé générale traduit l’engagement des maires francophones à placer l’Homme et la dignité humaine au cœur de leur engagement local, et leur volonté de répondre par le dialogue, le partage, la solidarité, aux défis majeurs auxquels sont confrontées leurs villes.
Le Bureau réuni le 9 octobre a par ailleurs accordé plus de 2 millions d’euros de subventions pour la réalisation de projets centrés sur l’amélioration des conditions de vie des populations, sur le développement économique, sur l’accès à la culture, sur la réponse aux situations d’urgence dans les villes.
Une nouvelle commission de travail, sur le « Vivre ensemble », sera mise en place sous la présidence de la ville de Montréal. Cette question du vivre ensemble est d’ailleurs le thème choisi pour la prochaine Assemblée générale de l’AIMF, qui se tiendra à Beyrouth en septembre 2016. Une réunion intermédiaire du Bureau sera organisée à Paris au cours du premier semestre 2016.

Colloque « L’innovation, une réponse au défi d’un monde plus urbain »

Les travaux se sont organisés autour de 3 ateliers :
– Quelles innovations urbaines en faveur des relations internationales, de la paix, des échanges et de la prévention des conflits ?
– Comment le Maire fait-il le lien entre la stimulation de l’entrepreneuriat féminin et des startup ?
– Mise en oeuvre du partenariat stratégique AIMF-Commission européenne : plus d’autonomisation des villes pour un développement durable et inclusif des territoires.

KINSHASA
Congrès 2014

La 34ème Assemblée générale de l’AIMF s’est tenue à Kinshasa du 3 au 7 novembre 2014. Elle a rassemblé plus de 250 participants autour de trois thèmes de travail : « Villes et migrations internationales », « Dialogue, Autorités locales, Union européenne et autres partenaires internationaux », « Villes en lutte contre les changements climatiques ».

PARIS
L’action des élus locaux en faveur de l’ESS

Près de 400 maires, élus locaux et cadres territoriaux se sont retrouvés à Paris du 14 au 16 novembre à l’occasion du 33ème Congrès des maires francophones, à l’invitation de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris et Président de l’AIMF. Une journée d’échanges et de débats a été organisée sur l’Economie sociale et solidaire.

 

L'économie sociale et solidaire au cœur des échanges

Une journée d’échanges et de débats a été organisée sur l’Economie sociale et solidaire. Dans un contexte d’urbanisation grandissante, l’engagement des élus en faveur de l’économie sociale et solidaire est apparu comme naturel. Elle est en effet tout à la fois un vecteur de lien social, de solidarité, d’emploi, et permet d’apporter des réponses concrètes et locales aux besoins des populations. Les exemples présentés ont permis d’identifier les leviers d’action des municipalités pour soutenir et encourager l’économie sociale et solidaire.

Atelier 1 – Promouvoir l’ESS : le rôle de l’engagement politique des élus locaux

Les valeurs portées par l’Economie Sociale et Solidaire, la vision différente de la place de l’économie dans nos sociétés qu’elle nous amène à adopter, en font un sujet éminemment politique. Le soutien des élus locaux à l’Economie Sociale et Solidaire ne saurait, en conséquence, aller sans un engagement, une volonté politique forte qui saura défendre ce choix. Trois dimensions seront abordées ici : les Déclarations politiques et les enjeux qu’elles portent aux niveaux national et international ; la commande publique responsable ; la mesure de l’environnement créé au niveau local pour le développement de l’ESS.

Présidente
Mme Pauline Véron, Adjointe au Maire de Paris en charge de l’Economie sociale et solidaire

Interventions

  • Démarche de la Fédération Canadienne des Municipalités / M. Claude Dauphin, Président de la FCM, Maire de Lachine
  • ESS au Québec et panorama des démarches des collectivités locales / Mme Nancy Neamtan, Présidente Directrice Générale du Chantier de l’Economie sociale
  • Politique de Genève en matière d’ESS et facteurs clés de succès / Mme Chiara Barberis, Cheffe du service Agenda 21 / Ville Durable de la Ville de Genève
  • ESS et collectivités locales en France / Mme Christiane Bouchart, Présidente du RTES (Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire), Conseillère municipale déléguée à l’ESS, Ville de Lille
  • Politique de Paris en matière d’ESS / Mme Pauline Véron, adjointe au maire de Paris en charge de l’ESS
  • Prise en compte de l’ESS dans la Communication de l’UE sur les Autorités locales / M. Antonio Marquez-Camacho, Responsable du Pôle Autorités locales, Unité Acteurs Non Etatiques / Autorités Locales, Commission européenne
  • Démarches en faveur de l’ESS de la Ville de Yamoussoukro / M. Gnrangbé Kouadio Jean KOUACOU, Maire de Yamoussoukro

Atelier 2 – Appui à la création d’entreprise : services, formation, finance solidaire

Souvent jeunes et en marge des schémas économiques traditionnels, les entreprises d’économie sociale et solidaire doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement et d’un appui pour lancer et stabiliser leurs activités. Si l’appui financier (subventions, microcrédit, finance solidaire…) est essentiel, il s’agit également d’apporter un conseil et une expertise à tous les stades de l’élaboration et de la mise en œuvre des activités. De la microfinance aux « incubateurs », les initiatives des collectivités locales en la matière sont nombreuses.

Présidente
Mme Jacqueline Moustache-Belle, Maire de Victoria, membre du Bureau de l’AIMF

Expert référent
Mme Amelle Belmihoub, Chargée de l’ESS, Nantes

Interventions

  • Actions du Groupe SOS / Mme Sarah Burgaud, Groupe SOS
  • Formation et création d’entreprise / M. Khalef BOULKROUNE, Coordonnateur du Pôle Stratégiques « accompagnement des projets régionaux », Agence Universitaire de la Francophonie
  • Dakar : le Fonds de développement et de solidarité municipale / Mme Aminata Diop, FODEM
  • Banfora : le Centre de Service et de Développement économique local / M. Rufin Palm, Directeur du Centre
  • Politique de la Ville de Nantes en matière d’ESS / Mme Rachel Bocher, Adjointe au Maire
  • Lokossa : appui à la création d’entreprise / M. Crespin Guidi, Directeur du Développement Local et de la Promotion Economique, Mairie de Lokossa

Atelier 3 – Favoriser les espaces de coordination et les cadres de coopération durables

La structuration de l’ESS en réseaux permet de donner à ces acteurs une meilleure capacité à agir en mutualisant les démarches, en construisant des stratégies communes, en rendant visibles leurs actions, en les représentant auprès des pouvoirs publics… Ces réseaux permettent aux pouvoirs locaux d’avoir une meilleure connaissance des activités de l’ESS sur leurs territoires, et de mieux les impliquer dans des démarches communes. A travers ces espaces de dialogue c’est un nouveau mode de relation entre collectivités locales et acteurs du territoire qui se crée.

Président
M. Khalifa Ababacar Sall, Maire de Dakar, Secrétaire général de l’AIMF

Expert référent
Pr Abdou Salam Fall, Directeur du Laboratoire de Recherche sur les Transformations Economiques et Sociales (LARTES), Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Interventions

  • Stratégie de Namur pour l’ESS / M. Maxime Prévot, Député-Bourgmestre de Namur
  • Stratégie de Développement local avec les acteurs / M. Téna Dembélé, Maire de Kadiolo (Mali)
  • Dakar : projet d’appui aux familles en situation d’extrême pauvreté / M. Aziz Lo, Directeur de la DASS, Dakar
  • Le Comité bordelais pour l’initiative économique et solidaire / M. Hugues Martin, adjoint au maire de Bordeaux
  • La Maison de l’Economie sociale à St Denis de la Réunion / Mme Claude-Hélène Brissac-Feral, Conseillère municipale, Ville de Saint-Denis de la Réun
  • Les pôles Cit’ESS : appui aux acteurs de l’ESS / M. Roderick Egal, Président d’IesMed